FESTIVAL SÉNÉGALAIS
Le fleuve : le Sénégal
L’histoire: librement inspirée du Journal du Chevalier de Boufflers (rencontre à Gorée)
L’époque : 1786 – 1793
les acteurs : Bernard Giraudeau, Richard Bohringer, Roland Blanche, et tant d’autres excellents…
C’est donc un film français qui s’invite dans « mon festival sénégalais« , parce qu’il est tourné au Sénégal, et parce qu’il traite de sujets sénégalais : la traite négrière, les Signares, plus généralement l’esclavage. Sujet plus universel : l’éloge des différences, du métissage. Film historique : en costume, les personnages discutent des Philosophes des Lumières, citent Diderot, expédient dans les airs une montgolfière, s’informent des progrès de la Révolution Française, à Paris, bien sûr, mais aussi aux Antilles. Film de cap et d’épée, magnifiques chevauchées et combats aux allures de fantasia dans le désert Mauritanien.
Film sénégalais? l’intervention de Moussa Touré – réalisateur de la Pirogue (2012) donne une garantie d’authenticité.
Caprices du fleuves ou caprices de l’amour? Jean François de la Plaine laisse à Paris une belle dame blanche dont il est profondément épris, mais la Signare, veuve libre de moeurs et si belle l’entraîne, dans des ébats amoureux, mais c’est cela sans doute le caprice : c’est Amélie petite esclave à qui il a appris à écrire et chanter qui deviendra sa compagne….
En tout cas, un spectacle magnifique dans les décors naturels du Fleuve Sénégal, dans le désert, sur la plage de la Langue de Barbarie, à Saint Louis….