CARNET DES POUILLES
Selon un article de Géo,on pourrait observer des oiseaux sur le lac de Lésina et les pêcheurs pourraient nous emmener en barque, plan alléchant!
Nous n’avons aucune idée de la distance, négligeant la voie rapide, nous prenons des petites routes qui tortillent. Le lac de Varano est visible de loin. C’est une belle étendue d’eau fermée par un cordon littoral l’ isola occupé par une forêt et de nombreux campings. Le lac de Lesina est beaucoup moins grand, on le devine à peine dans le paysage. La campagne est surtout cultivée de légumes : tomates, pommes de terre, aubergines. La terre est noire. Il se dégage une impression d’abandon. Les belles masserie tombent en ruine. Nous traversons des hameaux fantômes des baraques de ciment qu’on pourrait croire bombardées. Les petits aqueducs en ciment sont aussi à moitié écroulés. En revanche, dans les villages, les immeubles poussent comme des champignons. Nous avons parcouru plus de 70 km quand nous arrivons à Lesina, gros bourg. Les hommes sont assis au café, jouant aux cartes ou, assis sur leur chaise face à la rue. Pas une femme, on se croirait en Grèce. Nous cherchons le lac. Impossible de l’approcher. Nous arrivons dans un quartier tranquille, vieilles maisons, rues dallées de pierres blanches, les gens ont sorti leurs fauteuils dans la rue « Il faut retourner en arrière »
Puisque le lac est inaccessible à Lesina nous suivons les panneaux Marina di Lesina dans une circulation très dense de dimanche à la mer. Immeubles blancs, supermarchés, toboggans aquatiques, villages de vacance, lido de truc, lido de machin, plages payantes, parkings payants…et toujours la foule. Nous avons fait 75km sans voir la mer.
Au retour, nous montons sur la voie rapide que nous ne quittons que pour emprunter la voie littorale sur le cordon dunaire de l’ »isola ».
Enfin la plage ! Tous les baigneurs du dimanche sont partis. La plage est à moi pour ma promenade le long de l’eau et une baignade en eau tiède dans de jolies vagues.
Dîner gastronomique à la masseria
Antipasti de poisson : tronçons de poulpes avec carottes et pommes de terre au vinaigre. Les poulpes sont très tendres.
Bruschetta de tomates délicieuses fermes et sucrées à côté de la petite friture.
Primi :orecchiette, petites oreilles épaisses et fermes faites maison, avec de la sauce tomate et parmesan.
En secundi, poissons décorés d’olives dont on donne de généreux cadeaux aux chats qui nous entourent.
fruits : pastèque et des figues de la Masseria. Je n’en ai jamais mangées de pareilles : robe jaune, intérieur brun, elles ont le goût des figues sèches, très parfumées.