Ischitella : arrivée à la Masseria

CARNET DES POUILLES

la masseria giordano


Je me présente à l’interphone, on nous ouvre le cancello électrique. La propriété est boisée avec des chênes et des oliviers magnifiques. Notre logement est situé dans un bâtiment tout en longueur crépi de jaune avec six portes modernes aux persiennes métalliques vert foncé devant une terrasse au carrelage moderne orange, chaises en plastique blanc.

L’accueil est cordial.

La chambre est  très grande: dans une alcôve, un lit « matrimonial » recouvert d’un très beau tissu rayé vert et doré.  Il y a la climatisation et la télé mais pas de frigo et rien pour faire la cuisine. Abasourdie, je sors :

-« où est la cuisine ? »

– »Vous n’aviez pas commandé de cuisine » affirme Giordano avec aplomb.

Je fouille dans mes papiers pour lui montrer les mails que j’ai imprimés. Le seul appartement avec cuisine est occupé jusqu’à lundi, les gens devaient partir samedi, ils ont prolongé…

La demi-pension est à peine plus chère que l’appartement 2×35€ au lieu de 60€ ,mais nous sommes furieuses et déçues. Giordano essaie d’être aimable pour rattraper sa bévue. Il nous propose un coin pour nous dans le frigo du restaurant. Bien sûr, nous pourrons dîner où nous voudrons.

Ischitella

Ischitella est perchée sur une colline, elle épouse le petit sommet pointu, ce qui lui donne un air de cône blanc qui se voit de loin. A quatre heures, c’est encore la sieste, tout est fermé. Nous faisons un tour dans le Centre Historique. Ce qui me plait le plus, ce sont les portes arrondies et finement ouvragées. Pour le ravitaillement, nous trouvons un petit supermarché. A l’edicola (mot qui m’amuse beaucoup) j’achète une carte du Gargano pour organiser nos excursions.

Un orage a éclaté et lavé à grandes eaux les rues du village et la route mais le soleil est vite revenu.

La plage

La plage est située à une douzaine de kilomètres à Foce di Varano. La petite station balnéaire a l’air ancienne, village de vacances aux basses maisons blanches un peu délavées, des campings, quelques hôtels dans des proportions raisonnables. Les rues qui conduisent à la mer ont des noms de villes : Napoli, Messina,  Palermo, Catania…. Nous découvrons une plage de sable sans installation. Chaque famille est regroupée autour de son parasol. Le public est très familial plutôt pudique : pas de seins nus, pas de strings, les femmes ont souvent une sorte de paréo ou de résille pour cacher le slip échancré.

Il est six heures nous nous installons sans craindre le soleil. L’eau est tiède, il faut aller loin pour avoir de l’eau assez profonde pour nage. Les vagues sont tranquilles.

Quand nous rentrons à la Masseria, nous faisons connaissance avec madame Giordano. Peu au fait de la méprise de son mari et de notre déception, elle refuse sèchement que nous dînions ailleurs que dans la sale à manger ou sur la terrasse. Puis tout s’arrange par magie. Le serveur, tout jeune est très gentil. On lui donne un pourboire, il nous installe sous le chêne devant notre chambre.

Le dîner est gastronomique : bruschetta à l’aubergine, fromage divers et variantes comme antipasti (on embarque le fromage pour le pique-nique de demain). Primi : des pâtes très épaisses et peu cuites avec une délicieuse sauce aux asperges Nous calons devant la viande mais je mange volontiers la pastèque. J’adore cela mais il faut être nombreux pour en entamer une. La nuit tombe, nous écoutons les oiseaux, les clochettes des chèvres, les chiens. Une bonne douzaine de chats nous tiennent compagnie. Il fait si bon que nous rentrons nous coucher à regret.

Le Lac de Lesina – dîner gastronomique

CARNET DES POUILLES



Selon un article de  Géo,on pourrait observer des oiseaux sur le lac de Lésina et les pêcheurs pourraient nous emmener en barque, plan alléchant!

Nous n’avons aucune idée de la distance,  négligeant la voie rapide, nous prenons des petites routes qui tortillent. Le lac de Varano est visible de loin. C’est une belle étendue d’eau fermée par un cordon littoral l’ isola occupé par une forêt et de nombreux campings. Le lac de Lesina est beaucoup moins grand, on le devine à peine dans le paysage.  La campagne est surtout cultivée de légumes : tomates, pommes de terre, aubergines. La terre est noire. Il se dégage une impression d’abandon. Les belles masserie tombent en ruine. Nous traversons des hameaux fantômes des baraques de ciment qu’on pourrait croire bombardées. Les petits aqueducs en ciment sont aussi à moitié écroulés. En revanche, dans les villages, les immeubles poussent comme des champignons. Nous avons parcouru plus de 70 km quand nous arrivons à Lesina, gros bourg. Les hommes sont assis au café, jouant aux cartes ou, assis sur leur chaise face à la rue. Pas une femme, on se croirait en Grèce. Nous cherchons le lac. Impossible de l’approcher. Nous arrivons dans un quartier tranquille, vieilles maisons, rues dallées de pierres blanches, les gens ont sorti leurs fauteuils dans la rue « Il faut retourner en arrière »

Puisque le lac est inaccessible à Lesina nous suivons les panneaux Marina di Lesina dans une circulation très dense de dimanche à la mer. Immeubles blancs, supermarchés, toboggans aquatiques, villages de vacance, lido de truc, lido de machin, plages payantes, parkings payants…et toujours la foule. Nous avons fait 75km sans voir la mer.

Au retour, nous montons sur la voie rapide que nous ne quittons que pour emprunter la voie littorale sur le cordon dunaire de l’ »isola ».

Enfin la plage ! Tous les baigneurs du dimanche sont partis. La plage est à moi pour ma promenade le long de l’eau et une baignade en eau tiède dans de jolies vagues.

Dîner gastronomique à la masseria

Antipasti de poisson : tronçons de poulpes avec carottes et pommes de terre au vinaigre. Les poulpes sont très tendres.

Bruschetta de tomates délicieuses fermes et sucrées à côté de la petite friture.

Primi :orecchiette, petites oreilles épaisses et fermes faites maison, avec de la sauce tomate et parmesan.

En secundi, poissons décorés d’olives dont on donne de généreux cadeaux aux chats qui nous entourent.

fruits : pastèque et des figues de la Masseria. Je n’en ai jamais mangées de pareilles : robe jaune, intérieur brun, elles ont le goût des figues sèches, très parfumées.

La corniche autour du Gargano – piquenique dans la colline

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L’épicier de Monte San Angelo

Chez l’épicier qui nous avait si bien guidées, nous sommes prêtes à acheter toute la boutique : du saucisson pour midi, des tomates séchées, des biscuits et le quart d’un casciocavalle, fromage dont le nom prononcé « cachcavalle » m’avait toujours paru mystérieux et exotique. Je situais sa provenance au Moyen Orient et l’imaginais fromage de cheval. C’est un souvenir qui remonte loin dans mon enfance. Il aurait suffi, logiquement que je me souvienne que l’épicier en bas de chez nous Raggi était italien et qu’il était donc normal qu’il vende provolone et casciocavalle. D’ailleurs, longtemps dans notre vocabulaire familial « aller chez l’italien » signifiait aller à l’épicerie où il fallait bien recompter la monnaie- chose que je ne fais pas ici.  Je devrais peut être ? L’épicier de MonteSantAngelo est ravi que son plan nous ait bien dépannées.« Attends je vais te chercher un guide ». Autre coutume sympathique, il arrondit 15€8O à 15€5O quand je cherche la monnaie.

Pique-nique dans la colline


Le coin pique nique est extra : à mi-chemin sur la route qui descend à Mattinata, un chemin de terre mène  à une maison abandonnée. Nous grimpons la colline jusqu’à un trullo à moitié écroulé. La vue est magnifique sur la mer, le port de Manfredonia vers le sud, Mattinata et un petit port vers l’est. Sur des terrasses soignées  poussent des oliviers et des amandiers. Dans le creux de Mattinata un épais tapis d’oliviers très fournis. La colline embaume la menthe, l’origan et le serpolet. Les odeurs sont très prégnantes. Ils est si facile de contempler des images à la télé sur les beaux documentaires de la chaîne Voyage, la cuisine se mondialise…les odeurs sont gage d’authenticité. Rien ne remplacera le parfum tenace des figuiers ou celui, plus rare, du jasmin, des orangers au printemps.

Le ciel s’est couvert. Il tombe même quelques gouttes. Pour la baignade, j’hésite un peu. Non pas qu’il soit impossible de nager sous la pluie. Je n’ai rien contre les plages payantes complètement vides comme aujourd’hui mais il faut quand même y rester un certain temps pour que la dépense soit raisonnable. Avec ce temps incertain, je n’arrive pas à me décider.

corniche autour du Gargano


La route en corniche qui fait le tour du Gargano, monte sur des falaises blanches.  Une jolie plage de galets, toute blanche avec de l’eau transparente de rêve,  emporte toutes mes hésitations. Malgré les écriteaux « Lido azzuro » ou « spiaggia » qui ne disent rien de bon un chemin arrive à  un parking désert gardé par un gentil chien noir. Le tarif indiqué est de 3.5€ mais personne pour le percevoir. Le sentier pour la plage est malaisé mais praticable. Quelques familles sont installées sur des serviettes. Les parasols  sont repliés. C’est idéal. Je sors sandalettes et masque. Pas une vaguelette, eau transparente, je nage le long de la plage vers la falaise de craie blanche.Avec le masque, je nage sans effort. Je suis déçue de voir très peu de poissons. Cela fait une éternité que je n’ai pas eu l’occasion de nager avec un masque,

Le retour par la corniche est très long (78km) mais il est magnifique. Les hautes falaises blanches sont découpées d’aiguilles, de rochers, d’arches, d’îlots et de grottes marines. La forêt de pins très épaisse tapisse le paysage. Peu de construction à part deux hôtels de luxe et quelques pizzerias suspendues.
Nous terminons nos pellicules photos devant les grottes marines avec les grosses boules d’ail en fleur au premier plan.

 

oursins, baignade, gelato, réserve marine de Porto Cesareo

CARNET DES POUILLES

porto cesareo

Des hommes ouvrent des oursins  mais ils vendent aux restaurants pas aux particuliers. Plus loin, un autre vend oursins et éponges. J’achète une éponge et en profite pour goûter un oursin. Je suis un peu déçue, il n’y a vraiment rien à manger, il faudrait en gober une dizaine.

Les environs de Gallipoli sont équipés de lidi avec ombrelloni, lettini, foule et embouteillages. A fuir ! Nous dépassons les hôtels et autres villages touristiques jusqu’à ce que la côte devienne rocheuse et les constructions plus diffuses. Après deux tentatives, l’une dans un champ de pastèques l’autre aboutissant à une ravissante villa avec vue sur mer nous trouvons ce que je cherche depuis le début des vacances : une crique dans les rochers avec de l’eau transparente et de la vie sous marine. Si l’endroit est abrité des vagues, c’est l’idéal d’autant plus que j’ai trouvé un masque à ma taille qui ne s’embue pas trop vite.

Dommage que le pique-nique soit un peu sommaire : salade de patates thon et pas de dessert !

Il sera difficile de retrouver un aussi bel endroit encore sauvage.

Au retour, la route suit de loin le littoral : campings, villages touristiques ou tout simplement sens interdits dans les villages, nous détournent. Notre nouvel objectif : trouver une gelateria ou un bar pour le dessert pour boire à l’ombre quelque chose de frais.

San Isodoro, vaste parking occupé par des campings cars. Deux d’entre eux sont transformés en buvette avec un auvent et des canisses. J’achète une bouteille d’eau fraîche et un café freddo (glace pilée au café dans une bouteille sortie du congélateur, granité du pauvre).. A trois reprises,le parasol s’envole.

Dans la crique suivante, l’eau est délicieuse, extrêmement transparente. Les baigneurs restent en bordure immédiate des rochers. Je nage seule. Devant moi:une île, trop loin! Quand je reviens près de la côte, D et la voiture ont disparu pour  un autre camping sans camping- cars à proximité et une petite plage plus confortable. Cette fois-ci, je prends le masque : la vie marine est incomparable : crabes, coquillages, anémones de mer, poissons par bancs entiers. Nous sommes dans la Réserve Marine  de Porto Cesareo

 

Environs de Naples – pique-nique à Baia

Baia : château aragonais et au loin, le Vésuve

CARNET NAPOLITAIN/ 8 JOURS EN JUILLET 2005

Le bus pour Baia, tarde. Il fait chaud.  Pourtant je trouve que nous nous sommes drôlement bien débrouillées avec les transports en commun jusqu’à présent. En dehors de l’erreur de parcours, nous avons trouvé les sites sans galérer et les autobus sans attendre. Nous avons faim aussi. Dans la vitrine d’une tavola calda on vend des arancini bien appétissants ; nous ne sommes pas les seules à les convoiter.

13h30, le bus nous dépose sur une placette à Baia en face de l’escalier qui monte aux thermes. Nous préférons le port et les bateaux qui conduisent aux villas submergées. Baia était un lieu de villégiature très chic pour l’aristocratie romaine qui a bâti de véritables palais.

Bradyséisme ? une partie de la station balnéaire antique s’est retrouvée noyée dans le golfe. Des fouilles récentes ont permis d’explorer les ruines en plongée. L’excursion en bateau à fond de verre coûte 15€  et part à 15h30 .Il faut donc attendre.

Le port est très joli : une marina de taille raisonnable, pas de voitures et surtout une vue extraordinaire sur le Vésuve tous les caps îles et rochers qui plongent dans le golfe. Deux ou trois restaurants chic ont installé des tables à l’ombre de stores, sur de petites terrasses : les tables d’une pizzeria et d’une gelateria. Malheureusement, le soleil de midi cogne dur, il n’y  pas un coin d’ombre même pas sous les grues du petit chantier naval.

Nous pique-niquons dans la « villa communale » un peu pelée, à l’herbe jaunie parsemée de crottes de chien, sur des bancs à l’ombre. Un palmier en occupe le centre. De vieux pins aux branches contournées encadrent le château aragonais.

L’attente  ne me déplait pas. J’ai l’occasion de dessiner. L’étude des pins noueux m’occupe, je suis plus maladroite pour la forteresse perchée sur la colline de guingois surmontée de constructions postérieures en équilibre bizarre, comme posée de travers. J’aimerais terminer mon dessin, faire également un croquis de la baie.

pour la carte : clic

Populonia, plage et Acropole

CARNET TOSCAN – CASALE MARITTIMO

acropole de Populonia

Baignade à Populonia

La crique de Populonia forme un cercle presque parfait. L’eau y est très calme et transparente. Je retrouve ici le plaisir de la baignade en Méditerranée. Dommage que je n’ai pas pris mon masque ! Une petite marina a été aménagée à côté d’un hôtel, grande bâtisse rose très belle.

Populonia : Acropole

chateau fort perché à Populonia

La route monte très raide parmi les chênes pour arriver au village perché de Populonia sur le site de l’Acropole antique. Très belles vues sur la crique ronde et l’eau bleu profond.
Le village est dominé par un très beau donjon carré avec créneaux et mâchicoulis qui se détache sur le vert de la forêt et le bleu intense du ciel. On entre dans le village par une arche. L’unique rue est occupée par des boutiques de souvenirs, galeries de peinture et un unique bar où je mange une glace (le déjeuner, il est près de 15h) je commande enfin le caffe freddo que j’attends depuis longtemps. Décevant ! Peu de mousse pas de glaçons !

Nous poursuivons la visite archéologique sur l’Acropole. Les fouilles ont dégagé un temple étrusque construit en très gros blocs dessinant un rectangle. Une belle rue dallée descend, la rue romaine se superpose à une rue préromaine avec rigole pour récolter l’eau de pluie qui se déverse dans des citernes. Adossées au rocher, de belles arcades d’une construction romaine la villa delle Logge. On ne peut pas y accéder, des fouilles s’y déroulent. Le gardien, très aimable, nous commente la photo d’une très belle mosaïque à  motifs maritimes représentant le naufrage d’une barque au milieu de poissons, poulpes, crabes. Les fouilles récentes remettent en cause l’existence de la villa. Ce serait plutôt un sanctuaire, la mosaïque dans le bassin serait un ex-voto.

Plage de Remigliano
Nous terminons cette excellente journée par une baignade sur la plage de S Vincenzo de l’autre côté du parc de Remigliano. Longue plage de sable. Les estivants sont dispersés. On ne se gêne pas. Le sable est assez fin. Des boulettes d’origine végétale jonchent la plage. On dirait qu’un énorme troupeau de dromadaire a laissé d’innombrables crottes

Une matinée à la plage de San Vicenzo

CARNET TOSCAN – CASALE MARITIMO

 

Il Poggetto

 

 

6h : le lever du soleil au dessus de la colline. Une chaude lumière orangée illumine le bâtiment principal crépi de jaune et les briques de la terrasse. J’emporte mon carnet-moleskine pour garder un souvenir dessiné de notre Villa Poggetto que nous avons finalement adoptée. Nos voisins allemands ont été très discrets, les français sympathiques, finalement nous avons bien profité de notre grande terrasse sur l’oliveraie égayée par les parasols à franges bleues en plastique imitant le raphia. Les franges soulevées par le vent ondulent et semblent rafraîchissantes.
Je pars dessiner dans les oliviers. Le chat blanc est ravi d’avoir de la compagnie. Il me précède en gambadant, fait mine de chasser, m’attend caché à la fourche d’une branche d’olivier bondit.
Les oliviers toscans sont très bien taillés, bien entretenus, mais ils sont souvent jeunes. Ils n’ont pas les formes torturées des oliviers Crétois. Je m’attache à représenter le feuillage léger. La meilleure façon d’évoquer cette légèreté est de dessiner feuille à feuille.
Nous connaissons bien l’ancienne via aurélienne et ses lauriers roses qui m’enchantent toujours autant. J’aime bien refaire plusieurs fois un itinéraire, reconnaître, attendre l’allée de pins, le petit bâtiment octogonal comme un baptistère…
Nous nous installons sur la plage de San Vicenzo à l’arrière de la réserve Naturelle : mince bande de forêt, chênes verts près de la route, puis une ligne de pins tordus, plus près de l’eau des genévriers. Sur le bord de la dune : une surprise : une grosse fleur délicate ressemblant à une grosse jonquille mais toute blanche  .Je l’ai cherchée dans me flore, en vain.  Comme il est encore tôt (9h30), il y a de l’ombre. Nous avons déroulé les rabanes, installé le parasol et avons passé des heures bien agréables. Promenade le long de l’eau. Baignade dans l’eau claire. Rien de très original -sentiment de bien être. Au retour, le compteur de la voiture marque 3000km depuis Créteil.
Déjeuner sur notre terrasse. Après midi piscine avec le Monde.
A 18h, nous commençons les préparatifs pour le départ demain. Rien de réservé : l’aventure !