J9 Fuerteventura – autour de Pozo Negro

CANARIES 2015

éolienne près d'Antigua
éolienne près d’Antigua

Le village préhistorique Poblado Atalayita est l’objet de notre première visite. La FV-20 traverse Casillas del Angel , village assez étendu avec ses maisons dispersées dans la verdure. Nous arrivons rapidement à Antigua que nous traversons sans trop nous en apercevoir (pourtant ce fut une capitale de l’île) et nous trouvons par hasard sur la FV-50 qui traverse une campagne ressemblant plus à la campagne marocaine qu’aux paysages de Lanzarote : terre ocre, rocailleuse, végétation rare mais verdoyante quand même après la pluie. Une éolienne à pales métallique, un moulin à l’abandon, accompagnés de quelques troncs de palmiers ayant perdu leurs palmes se détachent d’une rangée d’agaves gracieux. Dans la lumière du matin le ciel est sans nuage, le bleu des agaves, l’ocre de la terre, le beige et violet des montagnes composent un beau tableau. Première photo alors que je m’étais promise de ne plus en prendre.

Poblado Atalaya

Cherchez les maisons dans la coulée!
Cherchez les maisons dans la coulée!

Nous retrouvons la route principale FV-2 pour 4km et une petite route nous conduit au site archéologique. Un grand parking, des tables à piquenique ombragée sous des auvents, un Centre d’Interprétation caché dans un enclos circulaire de pierres sèches, très discret, surbaissé sous un toit de bois abritant des baies vitrées, accueillent les visiteurs. Le Centre d’Interprétation est fermé sine die et depuis longtemps si on en croit la couche épaisse de poussière qui ensevelit la documentation et les dépliants. Heureusement les panneaux explicatifs sont visibles de l’extérieur et la visite du village antique est libre.

Je m’empresse de copier et traduire les explications :

  • 1974-1977 : campagne de fouilles sous la direction du Professeur Demetrio Castro Alfin
  • Les aborigènes, les Mahos , d’origine berbère, se sont installés à Pozo Negro car ils ont trouvé dans la vallée l’eau des sources, des terres fertiles et des ressources maritimes.
  • Les fouilles ont mis au jour des céramiques de différentes époques ayant parfois été réutilisées postérieurement dans le village. Les Mahos utilisaient ces poteries pour cuisiner et stocker les aliments. Ces récipients présentaient différents motifs décoratifs. On a retrouvé également des outils provenant d’une industrie lithique, une plaquette rectangulaire d’os ainsi que des témoignages d’une industrie malacologique (coquilles présentant des trous pour faire des colliers) .
  • Différents habitats sont représentés. Certaines constructions sont bâties de pierres plates d’autres de mélanges de moellons, enfin on a aussi utilisé des tubes volcaniques.  Les habitations aborigènes auraient un plan arrondi celles des temps historiques, rectangulaire. A côté des maisons on peut observer les corral pour les chèvres ainsi que des esplanades circulaires pour els assemblées ? les jeux ? les bals ?
  • maison restaurée avec son toit
    maison restaurée avec son toit

Fortes de ces renseignements, nous suivons le  parcours fléché sur le terrain pour visiter le village. A première vue on ne voit rien. Dans la rocaille du Malpais, le désordre des pierres, difficile d’imaginer le village. Une maison a été reconstituée (mais fermée).Les ouvertures des maisons sont minuscules et surtout très étroites. Les Mahos et leurs successeurs ne devaient  pas être bien épais pour s’y faufiler. On n’imagine même pas un mobilier. Peut être l’étroitesse des entrées était-elle gage de sécurité. Les chèvres en liberté jouent avec nous. Elles nous regardent, remuent  la queue comme des chiens pour fuir à notre approche. Elles sont petites, de la taille d’un chien. Leur pelage est souvent tacheté. Elles semblent vaquer à leur guise. Je grimpe sur le cône de scorie qui domine le site parmi les asphodèles naines qui couvrent la pente. Du sommet on voit la vallée, la coulée de lave et aussi la mer où quelques maisons blanches se blottissent autour de la baie.

Pozo Negro

Pozo Negro
Pozo Negro

Village de pêcheur ou d’estivants ? La plage est couverte de galets d’un assez gros calibre, elle est enserrée dans une crique très arrondie entre deux promontoires rocheux, coulées prismatiques de basalte. Plusieurs groupe de maisons suivent la baie avec deux restaurants de plage proposant poissons, poulpes, moules….

Contre une maison, face à la mer, on  construit un grand banc de ciment blanc. Comme la maison semble inoccupée, nous le squattons pour un piquenique somptueux : 600g d’énormes crevettes roses et un avocat mûr à point. La mer monte et bientôt envahira la plage. Les rouleaux sont moins impressionnants que ces derniers jours. Quelques degrés de plus( 20°C selon Google sur le smartphone ) et on se baignerait.

Pozo Negro
Pozo Negro

A l’entrée du village, un panneau indique une randonnée facile jusqu’à Salinas del Carmen ( 6km, 50m de dénivelée – 2h). Le chemin est aussi une piste cyclable. Facile, bien tracée, mais pas balisée. A la première fourchette, je choisis la piste la plus proche de la mer. Il conduit à une plateforme surplombant la falaise et s’arrête net. Il me semble apercevoir un sentier qui grimpe raide une pente.  Vraiment très raide, je  termine l’ascension à 4 pattes pour m’assurer. Au sommet de la butte, je crois voir des marques de peinture jaune un peu plus bas. Ce n’est pas du tout de la peinture mais des lichens. Me voici perdue dans un désert pierreux. Impossible de descendre la butte, beaucoup trop dangereux. Je n’ai même pas mes bâtons de marche ! Je rejoins au pif, un bâtiment surmonté d’une barre horizontale qui tourne sur elle-même très lentement. Antenne ou radar ? Une piste y conduit sûrement. J’essaie d’appeler avec mon téléphone portable pour dire que j’abandonne « Informacion Movistas, el movil que llamaste…. » Malgré l’antenne toute proche, je suis hors couverture du réseau téléphonique, peut être le petit port aussi.

canaries 2015mp 009 - Copie

Heureusement je retrouve la grande piste trop ravinée pour les véhicules légers mais utilisable en 4×4 et en vélo qui traverse un désert pierreux et parfois descend aux petites criques.  Je ne rencontre que 4 chèvres et un corbeau qui glapit plus qu’il ne croasse. Je traverse un barranco (comme on les appelle ici), un oued, la piste remonte. Au loin, une colline est flanquée d’immeubles aux larges balcons en forme de pyramide. A ses pieds la  ville balnéaire de Caleta de Fuste . Une famille anglaise vient à ma rencontre, portant un impressionnant matériel photographique : trépied, téléobjectif monstrueux, des ornithos ? Ils me saluent en Espagnol. Je suis bien sur la piste qui va à Salinas del Carmen , « encore deux km ! » » 20 minutes annonce la mère ». J’ia marché une heure, je suis largement dans les temps ; Nouvelle descente, j’arrive dans une oasis de palmiers, verdure, des marais avec des roseaux, la piste est envahie par le ruisseau. Je contourne par la plage. Une ruine : église ou fort ? Une maison restaurée ceinte de murs blancs. Je suis sans doute à Puerto de la Torre. Les cyclistes sont nombreux ; L’un d’eux disposant d’un GPS m’annonce encore deux kilomètres.

Salinas del Carmen a de très petites salines par comparaison avec celles que nous avons lues à Lanzarote. Les petits tas de sel brillent dans chaque parcelle ; le Musée du Sel est fermé. Nous nous promettons d’y revenir.

Alejandro, le propriétaire nous a dit qu’avec ses enfants, il a fait un char pour le Carnaval ce soir à Puerto del Rosario. A 19h nous nous préparons pour y aller quand il se met à pleuvoir. Les rues sont barrées à la circulation et nous ne connaissons ni le plan de la ville ni le parcours du cortège. Ne sachant où aller, nous rentrons.

autour de Pozo Negro village Maho, rando jusqu'à Salinas del Carmen
autour de Pozo Negro village Maho, rando jusqu’à Salinas del Carmen

Melloulèche : à la plage à La Chebba – cuisine et dîner

CARNET DE DJERBA AU SUD TUNISIEN

La plage à la Chebba
La plage à la Chebba

La plage à La Chebba

La Chebba se trouve à 12km au nord de Melloulèche. La petite ville est tranquille, les commerces bien ouverts. En revanche sur la Corniche plantée de palmiers les villas sont fermées et la plage est déserte quand nous arrivons. Assises sur un rocher, nous pique-niquons devant la mer. Yousr a préparé une omelette aux fines herbes, des beignets de courgettes, avec une tomate,  une orange et son délicieux pain à l’anis et au fenouil, c’est un  repas très complet.

phare ou tour byzantine?
phare ou tour byzantine?

Derrière nous se dresse une curieuse tour aux escaliers extérieurs dans de bizarres renfoncements, j’avais pensé à un phare et aussi que les architectes modernes rivalisaient d’imagination. Mais non ! c’est un monument historique, un peu mystérieux, peut être byzantin.

Le port de pêche de La Chebba
Le port de pêche de La Chebba

Passé un grand porche carré nous arrivons au port de pêche : chalutiers, petites barques. Petits et gros bateaux entrent et sortent. Les filets sont partout avec leurs flotteurs jaunes ou orange. Sur les pontons des dizaines, peut être des centaines de vélomoteurs, leurs propriétaires sont en mer. Mobylettes grises ou beiges, motobécanes bleues, modèles de mon enfance, disparues chez nous. Peugeot et Motobécane font la loi, motos chinoises et scooters sont rares. Nous ne sommes pas à notre place dans cet univers exclusivement masculin mais personne ne nous le fait sentir .

Au large de la plage on élève des loups et des dorades dans des fermes aquacoles.

Vers 15heures la plage est assez fréquentée. Des adolescents posent pour des selfies. Une famille parle Italien (ils ont l’air tunisien)  des jeunes filles en cheveux lisent assises sur le sable. De jeunes hommes installent un terrain de badminton ; ils ont monté le filet et balisent le terrain avec des rubans colorés. Je marche sur le sable mouillé au bord de l’eau. Demain c’est Noël et je suis en T-shirt pieds nus.

Cuisine et dîner

 

Tajine tunisien
Tajine tunisien

Yousr vient nous chercher pour qu’on assiste à la préparation du dîner. La soupe de légumes est déjà cuite, il ne reste plus qu’à la mixer. Dans des bols, abricots secs, pruneaux, raisins secs attendent de rejoindre la viande qui mijote pour un ragoût sucré-salé.

La maman de Yousr prépare le tagine tunisien qui n’a rien à voir avec le tagine marocain. Elle fait frire des pommes de terre et des aubergines en dés, qu’elle mélange avec les œufs battus ajoute à la fin de la ricotta. Le tout cuit entre deux feux sur le kanoun dans un  épais plat de terre chemisé de papier sulfurisé coiffé d’un couvercle en alu sur lequel on a déposé des braises. Il est présenté découpé en quatre, décoré d’olives et ressemble à un gâteau.

Des petits légumes : fonds d’artichaut, petits pois frais, carottes nouvelles accompagnent le tagine et le ragoût.

Au dessert, les oranges en tranches sont arrosées de fleur d’oranger et des amandes râpées sont présentées dans les petits plats aux couvercles pointus.

A 18h Yousr fait le pain. A la pâte, elle a ajouté un mélange de graines d’anis et de fenouil. J’avais reconnu les petites boules noires de l’anis. Elle pétrit vigoureusement sur la pierre à côté de l’évier puis elle l’enveloppe dans un sac en plastique huilé . Elle partage la boule en six petits pâtons ronds qu’elle étale avec le rouleau à pâtisserie sur la pierre en faisant une galette d’environ  cm d’épaisseur. Le pain cuit avant le repas sur le gaz sur un plat métallique rond chauffé très fort. Yousr le jette, et le retourne à la main, puis le coupe en 4. Il est  présenté tout chaud dans une serviette.

DSCN4939 - Copie

Plages près de Sassari : Platamonas et Marina di Sorso

CARNET SARDE 

marina di Sorso
marina di Sorso

 

Platamonas est la plage la plus proche de Sassari. Grande plage de sable fin à l’Est de Porto Torres dont on voit les cheminées d’usine. La plage est ouverte sur la mer. Avec le vent il y a des petites vagues  qui me contrarient un peu pour nager surtout que les fonds sont très plats et qu’il faut s’éloigner de la plage pour avoir une profondeur suffisante. Sur le sable, l’ambiance est familiale, chacun est venu avec sa serviette et son siège. Il y a bien un établissement avec lettini et ombrellone, complètement vide. Dans l’eau les familles jouent à la balle.

Se garer dans le Centre Historique d’Ossi?

Au retour, impossible de rentrer la voiture sur la place. Tout le quartier s’est ligué pour nous chasser. Les voitures du Parti Démocrate encombrent. Une dame prétend appeler la police . La propriétaire descend. Ce n’est pas pour prendre notre défense mais pour nous convaincre d’aller ailleurs

– « vous êtes au Centro storico !, c’est quelque chose que vous devez savoir ! »

Au centre historique, les voitures n’apportent que des ennuis. Surtout quand elles sont grandes.

Vendredi 25 juillet : Les plages de Sorso 

Des lys sur la dune
Des lys sur la dune

Au petit matin, visite d’un carabinier : notre voiture est encore mal garée.  Le policier est très poli et très compréhensif  mais il faudra aller ailleurs.

Arrivée à Platamonas par une belle route fleurie de lauriers-roses magnifiques très hauts (3 ou 4m). A l’est, la plage suivante est Marina Sorso le long d’une très belle dune sauvage fleurie de lys blancs merveilleux. Le sable fin est bien tassé, agréable sous mes pieds. Comme à Platamonas hier, il y a de petites vagues et personne ne nage. Je pars pour une très longue promenade les pieds dans l’eau. En une demi-heure, je n’ai parcouru qu’une faible partie de cette si longue plage. Et si on passait la journée ici ? Un bar loue des lits (chers :15€). Lui non plus ne fait pas recette en semaine, deux emplacements seulement sont occupés.

Deux routes pour Castelsardo : l’une par Sorso et les vignes, l’autre le long de la côte et une très belle forêt de pins.

Plages de la Mer Noire de Varna à Nessebar

CARNET BULGARE

bords de la Mer Noire, avant les promoteurs....

En route

10km avant Varna, je mets en route le GPS  qui nous guide sans encombre à travers la grande ville. Si facilement qu’on hésite. Et si on visitait le Musée Archéologique ?

L’autoroute, puis la route traverse des forêts de magnifiques chênes. On la quitte à Blitnatsi pour la petite station de Kamtchia. La mer est cachée par les feuillages. Nous arrivons sur la rivière Kamtchia à un débarcadère, départ de promenades sur le fleuve. Retour en arrière. On dépasse un complexe sportif géant flambant neuf et on s’engage dans un village de vacances avec des bungalows en bois à moitié abandonnés, vides et en ruine, certains encore occupés. On aboutit à une plage de sable fin très large. Plage familiale publique où les familles sont venues avec parasol et glacière. Un marchand ambulant vend des beignets à la criée. Deux tavernes toutes simples sur le bord de la plage, l’une OLYMP blanche aux lettres bleues pourrait être grecque puisque l’alphabet cyrillique et grec utilisent ces mêmes lettres, l’autre CHEKbAP m ‘intrigue, je m’interroge sur ce chèque ou cheik arabe ? Cela se lit tout simplement Snack bar. Difficile de nager : l’eau n’est pas assez profonde et des petites bestioles attaquent. En bonne naturaliste j’aurais dû en capturer une et l’examiner, je me contente de me donner des grandes claques sur les jambes pour m’en débarrasser.

Obzor

Vanté par nos guides, décrit comme un village agréable doté de belles plages de sables, nous avons décidé d’y piqueniquer avec encore une baignade en perspective. Malheureusement les promoteurs ont construit depuis la dernière édition du Petit Futé des immeubles monstrueux qui ont bétonné le littoral sur des kilomètres. On trouvera quand même une faille dans le mur pour atteindre la plage.

Eminé

Pour fuir le béton nous avons trouvé une étape sauvage : le Cap Eminé. Le nom d’Eminé me fait penser à une jeune fille turque et me plait. Le goudron a depuis longtemps disparu de la piste en très, très mauvais état ; 6 km très éprouvants pour la voiture neuve ! A n’emprunter qu’avec un 4×4. Pourtant, deux belles berlines, Mercedes et Audi nous précèdent. En haut de la côte, un grand loup de bois domine le cap. Deux directions différentes s’offrent à nous, redoutant une nouvelle épreuve, on n’ira pas plus loin.

Farniente au Jardin Helvetia, plage.

3ème CARNET BÉNINOIS ET TOGOLAIS



Belle après midi de farniente à la plage. Je n’ose pas affronter de près les vagues qui arrivent  par trois rouleaux. Le premier vient se briser à la hauteur de mes cuisses. Quand l’eau se retire, je me sens aspirée et mes chevilles sont plantée profondément dans le sable. La seconde vague n’est pas très impressionnante. Quand Stéphanie et Laure se baignaient avec moi j’y plongeais la tête – très fière de mes exploits – ce n’est pas tant la force de la vague qui éclate que le reflux qu’il faut redouter. La troisième, vers le large, est magnifique. On la voit s’étirer, s’arrondir, verte et lisse, puis déferler. Une vraie vague de surfeurs !

Sur la plage, il n’y a pas de réseau pour téléphoner. Mais les textos passent. Marcelle m’en envoie toute une série, qui me font très plaisir.

En revanche je dois retourner dans les environs de la paillote pour organiser notre équipée à Ouidah. Willy ne comprend pas pourquoi nous avons besoin d’un chauffeur. Des taxis collectifs relient Cotonou à Ouidah pour 700F, il suffirait de prendre un zem pour Cotonou. Moronikê propose un meilleur plan ; Willy m’emmènera pour 2000F à moto. Finalement après de nombreux appels manqués, coupés, et textos, on décide d’y aller avec Thierry pour la matinée.

Pour dîner, les brochettes de bar sont excellentes.

retour à Arolithos

CARNET CRETOIS

 

les collines au dessus d'Héraklion

Par la New Road, sans arrêt, sous un beau soleil nous sommes arrivées à Georgioupoli, station balnéaire équipée avec des hôtels nordiques, norvégiens, hollandais.

Le petit lac de Kournas se trouve 4km vers l’intérieur. Sur les cartes postales, il est ravissant. En vrai, il est bordé par une route. Soit des buissons de ronces, bambous, le cachent, soit une taverne a installé de grandes terrasses. Grandes tavernes avec menus dans toutes les langues y compris le Russe et l’Hébreu, attrape-touristes.

A l’Est de Georgioupoli s’étend une longue plage de sable fin sur une bonne douzaine de kilomètres.. C’est le domaine des hôtels-clubs gigantesques qui bordent la route. Fin avril, la saison n’a pas démarré la plage est nue. Comme les valises sont apparentes, on ne peut pas laisser la voiture n’importe où sur la route. Nous choisissons un « beach-bar » avec parking ombragé, pelouses vertes, restaurant, parasols et lits de plages bleus (gratuits aujourd’hui). Nous y passons trois bonnes heures.

–            « Servez-vous à déjeuner ? »

–           « oui »

–          « Avez-vous des souvlakia ? – « pas encore ! »

–          « Et des kalamares ? – non, plus, on peut vous faire du beefsteak (haché) ou des côtes de porc avec des frites, ou de la salade grecque ! »

Menu décevant, on préfèrera les restes de saucisson, fromage d’Eresos(brebis), olives et oranges, spartiate, mais plus typique et surtout moins cher.

Entre Rethymnon et Héraklion, la New Road est bordée d’une haie fournie de lauriers-roses. Miracle, c’est aujourd’hui qu’ils ont choisi d’exploser en floraison toute neuve vive, éclatante ! Chaque jour, la nature nous réserve une surprise !

Arolithos que nous avions découvert sous le vent et la pluie paraît encore plus beau par cette journée radieuse. On nous attribue la même chambre 1 qu’à l’aller. Nous sommes chez nous ! L’oranger a fini sa floraison, les caroubes invisibles il y a douze jours ont grandi. Je retourne au bar sur la terrasse refaire les dessins que je n’avais pas eu le temps de faire.

Rethymnon/La Canée – notre gite de Kato Galatas

CARNET CRÉTOIS

 

le petit port de Kato Galatas - notre hôtel: la maisone bleue


Les nuages qui s’effilochaient au petit matin se sont dissipés. Les thermomètres des commerçants  indiquent 24°. Les quartiers neufs de Rethymnon sont d’une remarquable homogénéité,  petits immeubles de 4 étages, beige-jaune, rose avec les mêmes balcons en bandeau de ciment.

La New Road n’a bien souvent que 2 voies, la double ligne continue interdit de tourner à gauche. Jusqu’à Giorgioupoli, elle suit la côte. Entre Gerani et Episkopi la plage de sable fin est presque vierge (1 taverne seulement). C’est l’occasion de faire une promenade  pieds dans l’eau avec les sommets enneigés des Montagnes Blanches à l’horizon. Je butte contre une énorme éponge de 30 cm de diamètre, beaucoup trop lourde à emporter parce que pleine de sable et durcie au soleil. Un peu plus loin j’en ramasse des fragments plus transportables. Je suis toute contente avec mes éponges – inutilisables dans la salle de bain, bien sûr – mais, quand même des vraies, que je pourrai montrer aux élèves. Je me souviens d’une fille qui m’avait bassinée de 6ème jusqu’en 3ème pour que je lui montre mon éponge de toilette ne croyant pas qu’il pût s’agir d’un animal !

La route coupe par l’intérieur des terres évitant le Cap Drapanon. Elle traverse de magnifiques pins et de hauts cyprès. Sur le bord de la route une épaisse haie de lauriers roses pas encore fleuris.

le kaféneio de Kalami

Petit détour en direction de Kalives : la côte est découpée, la presqu’île d’Arcrotiri est séparée par la Baie de Souda. Il y a une petite île juste en face. Les tavernes de Kalami sont très mignonnes. L’une d’elle à une fourchette de la route en angle est encadrée par de des mûriers taillés en têtard dont le tronc est blanchi à la chaux. Je prends un café grec sur les tables vertes du kafénéio d’en face.

Comme de bien entendu, nous quittons la New Road trop tôt et traversons d’interminables faubourgs avant d’arriver au centre de Hania devant des maisons de style classique : frontons, colonnes triangulaires, colonnes corinthiennes dans des jardins désuètes et charmantes. Après avoir passé le jardin public nous reconnaissons le marché en forme de croix au centre d’une grande place. Impossible de ses garer, D reste dans la voiture en double file tandis que je cours à l’Office de Tourisme 40 rue Kriari. La dame est très gentille, me donne un plan m’explique que les gorges de Samaria ne seront pas ouvertes cette année avant le mi-mai et m’offre une brochure de cuisine crétoise.

Le guide Évasion prétend qu’on trouve la Presse française au Marché. Je me précipite. J’aime les marchés qui vendent les productions maraichères locales, les fleurs ou le poisson. Cette belle halle en croix a été pervertie par le tourisme : on y trouve des cartes postales, des torchons, des nappes de l’huile en petite quantité, des éponges…cela fleure bon le cuir des ceintures, sacs et pochettes. Pas de journal !

12h59, mon téléphone sonne : le propriétaire de l’Hôtel Marianthi  s’inquiète de nous. « Suivre la mer jusqu’à un petit port ! »

Notre studio s’ouvre sur un balcon au premier étage avec la « sea view »-  vue  merveilleuse : au bout de la jetée du  petit port de pêche il y a une petite chapelle toute blanche au toit arrondi bleu. Quelques barques se balancent. Le studio est grand : deux lits jumeaux et un troisième le long du mur d’en face, une armoire, le coin cuisine. Les murs sont blancs sans aucune décoration. Le matériel de cuisine est réduit au minimum, nous nous promettons d’acheter des « paketes » dans les restaurants voisins, moussakas, tomates farcies, souvlakis….

Le seul restaurant ouvert est celui de l’Hotel-apartments  voisin, plutôt chic, belle piscine, mais carte chère et à cuisine internationale, pas le genre à nous faire un paketo.

L’été, je déteste les stations balnéaires, la foule, les embouteillages, les lits et parasols qui colonisent le sable, les serviettes, bouées et dauphins qui pendent au dessus de nos têtes sur les trottoirs ! Hors saison, ces artefacts horribles ont disparu. La plage est nue, merveilleuse. Le problème est que les tavernes, échoppes de gyros et souvlakia ont aussi  fermé leur porte. Nous ne trouverons rien en dehors des supermarchés. Même le boucher est en vacances. Quand au poissonnier, il n’y en a  pas ! Après les courses (poulet rôti du supermarché), je me change pour ma promenade pieds nus sur la plage qui part de Stalos jusqu’à Aghia Marina et même au-delà…Plage de sable fin, interminable. Partie du parking sous un tamaris géant à 17h25, je ne serai de retour qu’à 18h50 (au moins 6km)  dans l’eau tiède. Une petite île est toute proche du rivage. Je m’interroge : les paquets de galets et de graviers résultent-ils du changement du régime des vagues et des courants ou de l’accumulation du ratissage des plagistes. J’ai vu des traces de râteau mais il y a aussi de tels paquets dans les endroits plus sauvages.

De Paramé à Saint Jacut par la côte, retour par Plancoët

CARNET DU MONT SAINT MICHEL A SAINT MALO et aujourd’hui un peu plus à l’ouest

Paramé

Saint Malo à marée haute vu de Paramé

 

On nous avait dit :

– « par grandes marées, il faut aller à Paramé ! »

Pleine mer : 9h30,

à 9h33, nous sommes sur la digue.

Pas un souffle de vent, la mer émeraude lèche le ciment. Deux chinois font une sorte de gym douce avec France Musique devant des affiches dénonçant la répression contre la secte Fuong  en Chine.

Nous ne résistons pas à ‘envie de voir les murs de Saint Malo baignés par la mer.

Barrage de la Rance

A 70km/h on ne se rend pas compte que la route en traversant la Rance sur le barrage, passe sur une merveille de technologie en matière d’énergies renouvelables : l’usine marée-motrice. La file de voitures est immobilisée : le pont s’est levé pour laisser passer des voiliers.

J’en profite pour descendre et marcher. Des tourbillons se forment devant les turbines. Une mouette semble prise dans le vortex. Je m’inquiète : va-t-elle être avalée dans le barrage : Non !elle a l’air de s’amuser quand elle atteint le centre elle retourne au bord.

EDF a installé une salle de démonstration dans le barrage à l’extrémité de celui-ci côté Dinard. C’est une très belle salle d’exposition : on peut voir la flore et la faune, les oiseaux de la Rance, les poissons de la baie,  des maquettes de barrages et des audiovisuels…et même des visites guidées. Mais nous sommes pressées, le programme de la journée est copieux.

Villas de la Vicomté

Nous voulons voir les belles villas de la Vicomté à Dinard. Les maisons sont toutes de granite, de style 1900 dans des parcs verdoyants. Vers le centre ville la circulation bouchonne à cause du marché.

Saint Lunaire

La vieille église romane de saint Lunaire

Deux sites remarquables à saint Lunaire : une très jolie église romane au toit d’ardoises, qui contient cinq gisants de pierre et le sarcophage de Saint Lunaire curieusement porté par quatre personnages.

De là nous allons voir la Pointe du Décollé, nom évoquant la fente qu’ aurait porté Saint Lunaire avec son épée, voulant fendre le brouillard. C’est une pointe rocheuse occupée par un restaurant et une boite de nuit à l’extrémité d’un quartier de très belles villas 1900. Nous cherchons le « manoir écossais » et la « villa coloniale » que signale notre guide.

Sentier côtier de Saint Lunaire à Saint Briac

Après avoir traversé le quartier des belles villas, je descends sur la plage de Longchamp, belle plage de sable assez animée aujourd’hui samedi. A l’extrémité, un escalier conduit au sentier des douaniers caché dans un bosquet d’éléanus qu’on est en train de tailler avec une très grande scie mécanique. Je piétine des rameaux odorants. Le sentier contourne la Pointe de  la Garde-Guérin, truffée de blockhaus, lande très sauvage de fougères déjà brunies ; coincé entre un golfe très vert et magnifique et les piquets de bois qui protègent la dune qui borde la plage de la Hue, il part ensuite vers la pointe de la Haye où se poursuit le parcours de golf.

Pique-nique à Saint Briac

piquenique à saint Briac et pont sur le Fremur

Les crevettes que le propriétaire du gîte nous a offertes, pêchées d’hier après midi, cuites juste après la pêche, petits bouquets roses minuscules sont délicieux. Le soleil fait son apparition, la plage est très calme, de nombreux bateaux reposent sur le flanc à marée basse. Un peu plus loin se profile le pont sur le Frémur. Avant de monter en voiture nous découvrons que, juste derrière le petit port où nous avons déjeuné, il y avait une plage charmante bordée de cabines de bois de style désuet. De nombreux rochers forment des îlets et îlots. A marée basse pendant les marées de fort coefficient toute une armée de pêcheurs à pied s’est déployée avec râteau, pelles binette, filets à crevettes. Près des cabines des familles se sont installées. Animation de vacances !

Comme le GR quitte le rivage et s’engage dans les rues de Saint Briac et de Lancieux je remonte en voiture. Curiosité signalée à Lancieux, un clocher d’une église disparue et un moulin à vent.

GR de la plage de Sieu à la Baie de Beaussais

Sur la plage de Sieu découverte jusqu’aux rochers et presque jusqu’à la Pointe de Saint Jacut qu’on atteindrait aujourd’hui à pieds secs, je n’ai pas envie de monter sur le sentier côtier. Je surveille qu’il se trouve bien en vue sur la falaise. Et je marche à ses pieds sur le sable mouillé entre les rochers couverts de grosses moules. Encouragée par tous les  pêcheurs à pieds je longe le rivage, un peu inquiète : comment vais-je monter ? La falaise s’abaisse : une femme et ses deux filles s’installent. J’ai envie de lui demander si le sentier côtier est accessible mais quand j’arrive près d’elle, je la trouve plongée en méditation ses mains retournées paumes vers le ciel gracieusement, les petites filles jouent sur les rochers mais elles sont trop petites pour me renseigner.

Sur le sentier au dessus de la Plage de Briantais, il y a foule, un groupe de randonneurs mais aussi des joggers, le site du Tertre de Colieu a de belles dunes protégées par des palissades et des fils de fer. Il faut attacher les chiens et ne pas quitter les parcours aménagés. Ensuite la dune s’abaisse, la plage se termine en un pré salé où sont creusées des mares avec des cabanes d’affût pour les chasseurs de gibier d’eau. Le GR a disparu, comme je m’inquiète un peu je vois des marques rouge et blanches : pas de chemin et pourtant je suis bien sur l’itinéraire. Le topoguide prévient que « le sentier suit le fond de la baie de Lancieux à la limite du schorre sur la digue qui protège le polder. » La digue est bien là, mais il est impossible de marcher dessus, l’herbe est très haute, des buissons d’épineux et des tamaris barrent la route. C’est plus facile de marcher sur les salicornes dans la boue. La pluie, les grandes marées et les chevaux  ont rendu impraticable le chemin très glissant et boueux.

Je vois les voitures filer un peu plus loin mais chaque fois que j’avance, j’ai l’impression qu’elles s’éloignent ; Un petit pont de bois a été construit pour passer un ruisseau : deux flèches de bois confirment que je suis bien sur l’itinéraire mais c’est interminable. Enfin, le sentier franchit la digue et je me retrouve dans un  pré avec des vaches normandes. La marche devient plus facile et enfin j’atteins la route !

Plancoët

Plancoët dans les Mémoires d’Outre-Tombe :

« En sortant du sein de ma mère, je subis mon premier exil ; on me relégua à Plancoët, joli village entre Dinan, saint Malo et Lamballe…. »

« Ma nourrice se trouva stérile…une autre chrétienne me prit en son sein. elle me voua à la patronne du hameau, Notre-Dame-de Nazareth et lui promit que je porterai en son honneur  le bleu et le blanc jusqu’à l’âge de sept ans … »

Nous avons cherché,  la maison de la nourrice de Chateaubriand–  pas très efficacement, je le confesse, nous étions fatiguées – dans la petite ville fleurie et avec encore moins de succès le chateau de Monchoix. Dommage!

Grotte de Castellana /plage au sud de Monopoli

CARNET DES POUILLES
Photos Castellana Grotte
Cette photo de Castellana Grotte est fournie gracieusement par TripAdvisor

L’ autoroute Bari-Brindisi  longe la mer par la plaine côtière jusqu’à Monopoli. Nous montons ensuite dans la colline boisée.

Parking extérieur obligatoire. Ce n’est pas par souci de préserver les abords immédiats de la grotte, comme à Castel del Monte, il y a toute une foire artisanale en plus des hôtels, restaurants, magasins de souvenirs, boutiques qui cachent un petit musée très bien fait.

La visite accompagnée est chère 13€. Ce prix s’explique par toute l’armada de guides, l’éclairage et toutes les installations du site.

Pas d’aventure ici ! Un groupe d’une centaine de touristes encadrés par trois guides suit un cheminement cimenté entre des barrières en aluminium. La guide présente les concrétions amusantes : la civette, la jambe de la ballerine chaussée d’escarpins, la Madone en prière, le dromadaire…Les explications scientifiques sont plus sommaires. Le rôle des Guides se borne à la surveillance « attention à la marche… » « Eteignez votre caméscope ! »

Malgré la foule, malgré les aménagements, la magie opère. Nous marchons trois kilomètres tantôt dans des salles immenses où l’on pourrait loger une cathédrale, tantôt dans un long et étroit canyon, tantôt dans des couloirs ornés de stalactites, stalagmites, colonnes très bien éclairés.

Je marche en tête du groupe, j’oublie mes compagnons et me laisse séduire par toute cette splendeur. La salle blanche est une merveille, colonnes, concrétions de calcite très pure, draperies translucides diffusant une lumière très douce.

A la sortie de l’ascenseur, je retrouve la chaleur et la lumière.

Plage
Photos Monopoli
Cette photo de Monopoli est fournie gracieusement par TripAdvisor

Nous continuons la journée à la plage au sud de Monopoli : plage de sable, eau transparente, parasols bleus et lettini en plastique blanc- 5€ chaque objet. La plage payante jouxte une plage libre bondée. Sous les parasols, très peu de monde.

Nos voisins parlent très bien le français mais ils ne sont ni discrets ni malins .Etonnés de notre présence :

-« vous n’avez pas d’origines italienne ? »

 »  Comment êtes vous arrivées ici ? »

« Créteil, on connaît, on n’aime pas»

« on avait remarqué que vous n’étiez pas jeunes » insiste le gros balourd »Ce n’est pas une gaffe quand même ! »

En bon Italien, il a des références antiques:

« Nous sommes sur la Via Appienne, ici on changeait les chevaux ! » Renseignements pris, c’est faux, la Via Appienne arrive à Brindisi mais passe plus à l’ouest.

Je passe mon temps dans l’eau. Peu de poissons pas de vagues.

A cinq heures, on remballe. Nous sommes près du site archéologique d’Egnazia où aura lieu un concert de Paganini au programme Theodorakis et Azzola. Theodorakis dans les ruines antiques me plait beaucoup. C’est un  de mes grands souvenirs : Theodorakis à Césarée en 1971 ou 1972, nous avions rempli un camion pour aller l’entendre dans le théâtre antique. Les billets se vendent au musée. Nous n’avons plus envie d’entreprendre la visite d’un site ce soir, de toutes façons nous reviendrons pour le spectacle.

Sous la belle lumière du soir, de  gros oliviers isolés dans un champ labouré, ratissé et roulé attirent notre regard. Un peu plus loin, on arrose par aspersion : cela fera de belles photos !

Plage, dunes et oiseaux à san Vito dei Normanni

CARNET DES POUILLES

En face de San Vito dei Normanni, sur la dune, se trouve la réserve du WWF, refuge pour les oiseaux.

18h 30 – les gens remballent ombrelles et  sièges, mais la plage est encore bien occupée. Nous avions imaginé un site désert, des sentiers de randonnée, des oiseaux… Mais cela, c’est à Pâques. Fin Juillet, le moindre accès à la mer est fleuri de parasols et de serviettes colorées.

Pas de sentier côtier, c’est la dune. Nous marchons sur la plage, atteignons des rochers.  Une palette de bois, échouée sans doute d’un cargo du port de Brindisi tout proche, nous sert de siège.

Je marche à la limite de l’eau sur le sable. Sur la dune poussent de très belles fleurs blanches que je n’arrive pas à identifier : pétales plus découpés que les iris ou que des narcisses, longues feuilles en ruban. Des immortelles violettes, les mêmes qu’au Danemark ou qu’aux Canaries, ubiquistes. Nous sommes venues « pour les oiseaux », aucun ne se présente, pas même un goéland ou une hirondelle. Je croise de rares baigneurs qui ont choisi un endroit tranquille. Le soir tombe. Le ciel est rose. L’eau reflète des teintes rares, du rose saumon au jaune paille en passant par l’orange ou le gris argenté.

Au loin, de très gros bateaux partent et arrivent à Brindisi. Des rochers plats et piquants délimitent les petites criques. Je remets mes sandales. Le sentier passe par la dune jusqu’à la plage suivante où je me trempe les pieds avec délice. C’est la plus belle promenade des vacances.

Coucher du soleil :  ici, sur l’Adriatique, il se couche dans les collines, mais il teinte joliment la mer. Dernier bain de mer, la grosse boule rouge est barrée d’un banc de nuages.