J’achète un chapeau de paille .à grands bords (6.90 £) pour remplacer celui qui s’est envolé à Sal, l’été dernier et une éponge pour la toilette, ces éponges sont une véritable passion.
kastro
Au pied du fort, un petit orchestre de jazz donne un concert matinal gratuit je trouve cela sympa.
Le kastro, fortin ottoman du 16ème siècle, reconstruit sur un fort franc, détruit puis vénitien, s’avance dans la mer, gardant le port, aujourd’hui une marina, où mouillent des bateaux de plaisance, un grand catamaran et une belle goélette en bois. Le long du quai, inévitables magasins de souvenirs et terrasses de restaurants .Je monte seule au sommet du fort, belle vue sur le port.
Pique-nique au bord de la mer, assises sur des rochers pointus de calcaire coquiller creusé de cavités circulaires recouvertes d’une croûte de sel, parfois remplies d’eau. Dommage que nous avons oublié le pain ! Je tartine le tarama sur des petits concombres. La mer est calme, bleu profond vers le large, turquoise au bord. Nous nous serions peut être attardées si les rochers avaient été moins piquants.
Eglises byzantines
L’église Chrysopolitissa, est de l’autre côté de la zone archéologique. La marche arrière de la Hyundai est toujours récalcitrante, nous songeons rendre la voiture à Hertz. A première vue, Chrysopolitissa est une jolie petite basilique grecque sous de grands eucalyptus. A l’intérieur, une anglaise massacre un morceau hybride de cantique et de musique de cirque à l’harmonium. A fuir ! En sortant, je remarque que nous sommes dans l’église anglicane, comprenant la présence incongrue de l’organiste.
Devinette archéologique : où se trouve l’église Théokepasti ? « cachée par Dieu » . Je fais le tour de Chrysopolitissa, découvre une double colonnade de granite et de marbre vert. Chrysopolitissa mord en biais sur les motifs de la mosaïque. Je comprends enfin que Théokepasti est en ruine sous Chrysopolitissa. C’était une basilique antique du 4ème siècle à colonnade dans le style de la villa de Dionysos visitée ce matin qui lui est contemporaine.A l’une de ses colonnes Paul l’évangéliste (qui a donné son nom au Boulevard principal de Paphos) aurait été attaché et fouetté. Nouvelle galère automobile pour trouver ce fameux boulevard. Au hasard, nous passons devant un petit hammam turc avec ses coupoles percées bien reconnaissables.
Une réflexion sur « Paphos: Kastro, Eglises byzantines »