CARNET DES POUILLES

Nous traversons de belles oliveraies puis une sorte de maquis. Du côté de la mer, on a installé des villages de vacances assez réussis et discrets.
Nardo est une petite ville de 31 000 habitants qui possède un centre ville baroque. : beaux balcons, une belle place : Piazza Salandra. En son centre une flèche de 30 m de haut rappelant celle de Naples et les plus lointaines colonnes de la Peste d’Autriche et de Hongrie. La cathédrale moyenâgeuse peinte à fresques, nous repose du baroque. En revanche, la façade de San Domenico est surchargée de personnage étranges barbus et de singes. « Encore des églises et des balcons !» Certes, en un mois nous en avons vus beaucoup ! L’année dernière, en Toscane, c’était loggias et fresques !

Le Baroque, comme les gâteaux à la crème auxquels il fait souvent penser, ne se supporte pas à haute dose. Très vite on parvient à l’écoeurement de la crème et des sculptures.

Gallipoli est bien différente : le Centre historique occupe une île reliée au continent par un pont. Un gros château Angevin puis Aragonais aux larges tours trapues monte la garde.
Nous faisons un premier tour de la ville ancienne aux maisons blanches par la corniche.On pense à Rabat et à ses maisons blanches, à la Grèce et même au Portugal avec les azulejos sur les façades des églises. En observant mieux les détails nous retrouvons les palazzi avec leurs balcons, les corniches le stuc sauf qu’ici c’est blanc et jaune rarement rose.
Peu de touristes, les femmes de Gallipoli sont très présentes. Elles barrent une route à la circulation, assises sur leurs chaises en tricotant. D’autres le pliant dans une main, le cabas sur l’autre épaule vont à la plage. Aux fontaines publiques, elles rincent leurs claquettes en plastique pour ne pas emporter de sable chez elles.

Une de ces dames, cheveux gris et tablier, fait un brin de chemin avec nous pour nous montrer le palazzo où se trouve le Frantoio : pressoir à huile hypogée, une des curiosités de Gallipoli. Elle vante sa ville et se félicite de la proximité de la plage. Vers onze heures, nous pensons plus à la baignade qu’à la visite.
Dernier monument : la Fontaine Hellénistique cachée par une palissade de rénovation.Très élégante à ce qu’on peut deviner. Le quai face à l’île se termine par une église de marins. Promenade plus sobre que dans le Centre Historique.
Je vois que tes voyages italiens continuent. Tu prolonges l’enchantement! Et c’est vrai que cette région que je ne connais pas du tout a l’air très belle.
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@claudialucia : c’est un voyage qui date déjà de 2005 et qui était en ligne sur Voix-Nomades mais je profite du transfert pour mettre de nouvelles photos et couper des longueurs et des redites. Il y en a encore mais c’est dur de couper!
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deux villes que nous n’avons pas vues!
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