Arrivée à Tallinn

leds remparts de Tallinn

L’autoroute de Tallinn n’est pas une vraie autoroute, plutôt 2x2voies,  chaussées séparées  sans grillage ni échangeurs.  Les faubourgs de Tallinn n’ont rien de séduisant. Une rocade traverse des quartiers interminables de tours toutes semblables de style soviétique. Vers le centre apparaît un urbanisme contemporain verre et béton et une curiosité locale : des briques très sombres pourpres avec un décor de triangles et carrés en relief comme au point de croix.

Hôtel St Barbara

Notre hôtel Santa Barbara est en belle pierre de taille. L’édifice est carré et massif, haut de 4 étage. L’entrée est plutôt sombre. Ici non plus, on ne fait pas d’effort de décoration superflue, sobriété et efficacité. Accueil agréable et efficace. A l’arrière de l’hôtel, un parking, un ascenseur. Et surtout la vieille ville est à deux pas.

Notre chambre est très vaste. Épaisse moquette verte et surtout, luxe, des rideaux opaques.  Dans les hôtels précédents, un store blanc laissait passer la lumière du soleil dès 4h du matin. Mobilier classique des hôtels internationaux bois foncé, appliques et lampe de bureau façon étain brossé. Bon goût.

première promenade dans le Centre

10 minutes à pied (650m dit le GPS) pour rejoindre la Place de l’Hôtel de Ville. Un souterrain permet de traverser un large boulevard parcouru par des tramways et débouche sur une esplanade moderne – résultat des bombardements du 9 mars 1944. Des jeunes y font du skate. Un très grand panneau lumineux donne, entres autres, la météo et la température. De l’autre côté le monument aux combattants de la Liberté est composé d’une grande croix de verre. La première impression qui vient au visiteur est une ville moderne qui se veut branchée, un peu comme Tartu. Un pianiste au milieu de la vaste esplanade joue Angelina et de la musique d’aéroport sur un piano à queue largement électrifié. La rue qui rejoint la place de l’Hôtel de Ville n’est pas séduisante non plus, bordée de restaurants installés derrière des baies vitrées.

La Place de l’Hôtel de Ville tranche sur la médiocrité architecturale. Les maisons de marchands colorées avec leurs pignons pointus, l’hôtel de ville et son beffroi forment un bel ensemble. Impossible de s’asseoir sans jouer les mendiants assis sur les marches. Impossible d’acheter une bouteille d’eau non plus. Les rues environnantes sont un véritable restaurant à ciel ouvert. La rue Dunkri est encombrée de tables et de bancs fleuris de capucines et sonorisés, les serveurs habillés  « à la bavaroise » lederhose et  hautes chaussettes en prime. Cette ambiance de kermesse germanique m’incommode un peu. Le charme des rues médiévales est remplacé par une sorte de Disney-ville à l’allemande Dès que je m’éloigne de la Place la frénésie restauratoire se calme et les rues sont moins encombrées.

Rue Pikk presque tous les bâtiments sont intéressants. La Grande Guilde,  la Maison des Têtes Noires,  ne ressemblent pas du tout à celles de Riga. Au bout de la rue Pikk, je trouve les remparts et je décide de faire un  tour des remparts.

Au pied des remparts se tient une exposition de jardins. Les plantes ne sont pas particulièrement recherchées mais les compositions sont très sophistiquées.  Utilisant des objets prosaïques ou décoratifs, ou les graviers ratissés des jardins japonais, les pierres isolées ce sont des jardins très intellectuels où une page entière analyse les intentions du paysagiste.  

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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