Emile Bernard à l’Orangerie

LE MONDE EN EXPO

 

pont de chemin de fer à asnière
pont de chemin de fer à Asnières

Exposition temporaire Musée de l’Orangerie du 17 septembre 2014 au 5 janvier 2015

Emile bernard autoportrait

 

 

 

Je ne connaissais pas Emile Bernard (1868-1941). Cette exposition a été une grande leçon de peinture en plus du plaisir de voir de très belles toiles et de découvrir une personnalité intéressante.

 

Emile Bernard a fréquenté les plus grands  Toulouse Lautrec: le grand pastel qui accueille le visiteur rappelle les dessins de Toulouse Lautrec.

Le  Père Tanguy dont on voit le portrait n’est pas un inconnu. émile bernard père TanguyC’est le marchand de couleurs de Vincent Van Gogh et de tant d’autres. Je l’ai croisé dans les lettres de Vincent à son frère. La nature morte à la cafetière bleue et  oranges  sur une table verte (1888)a aussi été décrite par Vincent.

 

 

 

 

 

Emile bernard saint briacRenvoyé de l’atelier Cormon il part à pied en Bretagne. Peint des bretons et bretonnes en costumes pittoresques, le rivage et ses rochers de granite, peint à Saint Briac et se lie avec les peintres de lécole de Pont Aven entre autres avec Gauguin. Comme ce dernier il peint avec des à-plat cernés d’une ligne noire, produit des tableaux très colorés. Puis il se brouille avec eux.

 

EmileBernardPortraitdelartisteauturbanjauneEn quête d’exotisme il part en Orient, Italie, Constantinople, et enfin en Egypte où il se marie et reste quatre ans. Son sujet de prédilection de cette période Orientaliste est le portrait des Égyptiennes.

emilebernardmendiantsPuis c’est l’Espagne où il s’inspire de Zurbaran et peint une famille de mendiants. A Venise  il imite les peintres de la Renaissance Italienne et change complètement de style. oubliant les à-plats et les couleurs éclatantes il revient à une peinture beaucoup plus classique qui m’a beaucoup moins plu. Impossible d’entrer en compétition avec Titien ou Véronèse!

A son retour d’Egypte en France, en 1904, il rencontre Cézanne qui est encore une nouvelle source d’inspiration quand il peint Tonnerre où il s’installe avec sa nouvelle compagne Andrée Fort.

L’exposition a titré les dernières salles  Face aux maîtres (les artistes de la Renaissance) et Retour à l’ordre. Salles sombres, grands tableaux exprimant un « témoignage rendu aux chefs d’œuvres et à la défense des principes qui les ont fait naître »  où je me suis franchement ennuyée.

Je suis sortie perplexe de tant d’habileté, tant d’éclectisme, tant de styles parfaitement maîtrisés pour finalement arriver à cette conclusion ennuyeuse.

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Emile Bernard à l’Orangerie »

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