Dead I well may be Adrian Mc Kinty

ROMAN IRLANDAIS ?

 

 

À l’automne, je serai peut-être mort

 

adrian mc kinty

« What kind of an emotion is revenge? « 

A la veille de notre départ pour l’Irlande, j’ai téléchargé (en VO), sans trop me poser de questions cet ouvrage.
Pas de verte Erin! En prologue, « Belfast Confetti » notre héros décharge des camions de vitres après une explosion à Belfast, il perd ses allocations-chômage et ses retrouve de l’autre côté de l’Atlantique dès le deuxième chapitre. Il ne retournera pas dans son pays natal….

Je ne suis pas adepte des romans noirs ni des histoires de gangsters. J’ai donc failli interrompre cette lecture qui ne correspondait pas à mes attentes.

Pourtant je n’ai plus voulu le lâcher.

Je me suis surtout attachée au style particulier. Grâce au dictionnaire intégré dans ma liseuse, j’ai enrichi mon vocabulaire de tournures spécifiquement irlandaises (dixit le dico), petits mots de 4 ou 5 lettres qu’on n’apprend pas à l’école. J’ai aussi appris à distinguer les différentes bières des pubs irlandais de New York, appris à cuisiner un petit déjeuner Irlandais. Michael, le héros vit dans la nostalgie de l’Irlande, il en parle donc souvent.

Ce serait plutôt à l’occasion d’une visite à New York que cette lecture serait adaptée. Occasion de marcher avec le héros à travers Manhattan, Harlem et les environs.

« The cycle of violence that spreads itself out from West Belfast and the bogside an southe Armagh. Tit for tat and eye for eye; didn’t someone say that these rules leave us blind? »

Gangsters Irlandais, narcotrafiquants dominicains se livrent une bataille de territoires. C’est au Mexique que se déroule la partie la plus fascinante du récit, traversée presque onirique de la jungle .

« you are in rags caked with blood and filth. But you are a holy fool. Enthused. The Lord is in you. You are St Anthony in the demon-filled desert. You are Diogenes mired in grime. You are Buddha at Bodhgaya. You are  a Jain priest, naked, with a broom before you sweep away any living being….You are holy because you are possessed by a vision…. »

Roman très violent : violence des gangs, mais aussi violence de la vengeance. Jusqu’aux dernières pages les victimes seront nombreuses.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

3 réflexions sur « Dead I well may be Adrian Mc Kinty »

  1. J’imagine en effet que ce genre de roman lu en v.o. permet d’engranger du vocabulaire qu’on n’apprend pas à l’école… Bonnes vacances à toi, et merci pour ta participation à cette lecture commune.

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