CARNET ISLANDAIS
Le lac Thingvallavatn

Sous un ciel bas nous essayons de le longer au plus près. Au bord des îles minuscules portent des plantes étranges (c’est de l’angélique), le lac est très peu profond. Pour nous en approcher encore nous prenons la piste de graviers allant à Mjoanes le long d’un volcan tout noir. Un peu plus loin, sur une aire, une table d’orientation permettrait par beau temps d’identifier les sommets. Le ciel est si bas et la pluie si drue que je renonce à l’exercice.
Laugarvatn
A l’abri de sa montagne, autour d’un petit lac, pour la première fois depuis notre arrivée en Islande, nous voyons de la verdure, des engins agricoles occupés à faire les foins sous la pluie dans des prairies cultivées de bonne taille ; à côté des fermes, de grosses roues de foin sont emballées dans du plastique rose ou blanc ; des vaches marrons sont au pré ainsi que de nombreux chevaux (et nombreuses promenades à cheval proposées aux touristes).
13 km après Laugervatn sur la droite, une petite route de cailloutis passe devant le panache d’une installation géothermique. De part et d’autre de la route, des buissons puis des rideaux d’arbres, sorte de grands peupliers ou résineux bordent une propriété. Des chalets sont bien cachés, nous ne les découvrirons que le lendemain, sous le soleil ;
Arbakki, notre gite

La piste conduit à des installations agricoles et à des serres ; ARBAKKI FARM-HOUSE LODGE, est blotti sous une rangée de grands arbres. La façade d’une grande maison est couverte de lierre ; un auvent à double pente protège les valises de la pluie ; la maison est ouverte mais il n’y a personne. Bien en évidence, sur le fauteuil face à la porte, une lettre nous est adressée qui nous invite à nous installer et à utiliser la cuisine à notre gré. Des pancartes expliquent qu’il faut se déchausser. Sur un portant sont suspendus de magnifiques pulls tricotés à la main à vendre (180€).

La maison est ornée de photos de famille, d’objets familiers. Il nous semble que nous allons partager trois jours la vie d’une famille islandaise. Illusion ! Les propriétaires n’habitent pas ici, la maison ne contient que des chambres d’hôtes. Ce soir, nous sommes les seules clientes, notre hôte ne fera une apparition qu’à l’arrivée – fort tard – d’une famille américaine. Comme la ferme est isolée en pleine campagne, j’avais imaginé une table d’hôtes, des produits de la ferme, des spécialités islandaises. Il nous faudra retourner à Laugarvatn au supermarché où nous trouvons des nouilles thaï express et du skyr. Comme nous ne lisons ni le thaï ni l’islandais nous choisissons une soupe très épicée. Je trouve une tisane excellente lemon-ginger-manuka honey .

Notre chambre donne sur la rivière. Elle n’est pas très grande mais vraiment bien décorée, dicret et classe : blanc et gris, des têtes de lits carrées en coton, de jolies lampes de chevet ; pas de table pour écrire mais ce n’est pas nécessaire, on peut s’installer dans la salle commune où il y a un grand écran plat, un canapé ou dans la véranda très bien décorée.
Tout est conçu pour une vie conviviale mais il n’y a pas de convivialité !
Dommage pour la convivialité ; c’est ce que l’on attend de ce genre d’endroit. J’espère que tu as eu plus de chance pour la suite de ton séjour. (je rêve d’un pull islandais)
J’aimeJ’aime
@aifelle: les pull islandais sont magnifiques et inusables mais très très chers! pour l’accueil rétrospectivement c’est un des meilleurs si ce n’est le meilleur gite, ailleurs pire!
J’aimeJ’aime
la convivialité ça ne se commande pas on dirait
J’aimeJ’aime
@dominique : caractère islandais ou sur-tourisme? On a eu très peu de contacts avec les hôtes (même professionnels du tourisme) en revanche belles rencontres avec des japonaises et un couple chinois
J’aimeJ’aime