POLAR ITALIEN

Je suis toujours curieuse de découvrir une nouvelle série de polars. En revanche, je suis mauvaise cliente pour les diableries, monstres et enfer. Ne croyant ni à Dieu ni à Diable, j’ai tendance à être agacée par ces références au Bien ou au Mal . Je n’ai pas fait attention au titre mais j’ai eu un peu de recul comme dans les livres de Dolorès Redondo ou Illiska sous-titré « le Mal » de l’islandais Erikur Norddahl, je ne crois pas aux monstres non plus. Ce roman a eu raison de mes réticences à la fin que, bien sûr, il n’est pas question de divulgâcher.
L’histoire se déroule dans les montagnes italiennes à la frontière de l’Autriche dans un village enclavé, jaloux de sa culture, de son territoire, très solidaire, qui préfère garder ses secrets que de collaborer avec la police italienne. Même le policier local se sent plus tenu à l’omerta qu’à faire avancer l’enquête. Montagnes abruptes, forêts sauvages, grottes inexplorées. Le terrain n’est pas facile pour l’équipe de policiers sous la direction du commissaire Battaglia…Commissaire atypique, Teresa Battaglia, la soixantaine, diabétique, un caractère de cochon mais très appréciée de ses lieutenants qui lui sont aveuglement dévoués.
Un premier crime horrible, la victime est énuclée, les yeux ont été arrachés, fait penser à un meurtrier monstrueux, criminel en série. En effet, d’autres victimes suivront….Je commence à tiquer : gore, trop gore! Et puis les criminels monstrueux, ce n’est pas ma tasse de thé.
Ilaria Tuti a monté une intrigue haletante, je me laisse prendre par cette lecture addictive avec mauvaise grâce d’abord, puis hameçonnée. C’est très bien fait avec ce qu’il faut de mystère et de rebondissements. La fin est surprenante, Teresa Battaglia est une femme, non seulement intelligente, mais pleine d’empathie, très sympathique sous ses abords grognons.
Lisez-le, c’est une lecture surprenante.
L’aspect gore me dérange un peu, mais si tu dis qu’au final ça vaut le coup …
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Comme toi, je ne crois ni en dieu ni au diable mais, comme le disait je ne sais plus qui : « je ne crois pas au fantômes mais j’en ai peur ! « . Donc je marche bien quand le récit sollicite l’imagination et c’est pourquoi j’aime le fantastique. Par contre le « gore « , j’aime moins car cela fait de nous, lecteurs, des voyeurs.
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@claudialucia : le fantastique me bloque souvent. Il faut que ce soit très très bien fait pour que j’adhère.
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Cela m’aurait dérangé aussi mais je suis vraiment curieuse après avoir lue de voir comment tout ça fini !
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j’ai bien aimé sa trilogie que j’ai lu avec un bel intéret
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@dominique : il m’en reste encore deux à lire!
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