De Cergy à Pontoise avec le Voyage Métropolitain

VOYAGE METROPOLITAN

Cergy-Saint Christophe : l’Horloge

Une centaine de voyageurs emerge  à Cergy le Haut au terminus de la ligne du RER A, dont une bonne dizaine d’habitants de Cergy désireux de nous faire partager leur expérience…

Ce qui reste de Mirapolis

Notre premier étape sera Mirapolis ou ce qu’il reste du parc d’attraction qui n’a fonctionné que 4 ans (1987-1991) détrôné par Disney, mais dont la tête du Gargantua est restée encore sur place après la fermeture du parc. Quelques éléphants décorent encore les grilles de la friche.La nature retrouve ses droits et la végétation conquièrent l’espace bétonné.

Les voies rapides, l’autoroute A15 et les lignes à haute tension encerclent la ville nouvelle de Cergy aussi bien que les remparts des villes médiévales. Une zone labourée par les pneus de gros engins et des plaques de plastique concassées témoignent d’un camp nomade détruit. Au delà : la campagne du Vexin. Les agriculteurs ont fait de la résistance pour que la ville nouvelle ne s’étende plus, un peu plus loin commence le Parc Régional du Vexin. 

Nous retournons vers Cergy par des quartiers construits mais aérés de larges routes plantées et même d’une belle coulée verte qu’on n’empruntera pas à mon grand regret. On passe devant la mosquée qui a un vrai minaret (pas comme à Créteil où un pignon symbolique le remplace). Les rues ont des noms d’oiseaux aquatiques, hérons ou chevalier-gambette. On a fait des efforts pour varier les constructions et éviter les barres et tours. Certaines résidences d’apparence assez modeste sont enfermées par des grilles qui barrent des allées avec digicodes- pas très convivial cet aspect sécuritaire!la promenade sous le soleil nus emmène à la gare de Saint Christophe (RER A)  qui porte l’horloge emblématique (1985) .

Cergy le marché et le beffroi

En face, le marché occupe la rue qui passe sous le beffroi de briques aux curieuses avancées , dans l’axe la tour  de Karavan. Marché de fringues exclusivement dans cette rue amis avec une densité et une coloration africaine. Si mon porte-monnaie n’avait pas été dans mon sac à dos je me serais laissé tenter par un foulard à 2€, pas par les soutien-gorge fluos ni par les guêpières criardes rouge , il y a même d’authentiques robes africaines en wax multicolores. Une dame portant chapeau est tellement élégante que je lui demande la permission de tirer son portrait, « volontiers mais pas sur Internet! » accepte-t-elle.

Souk à Versaille? Dakar cheze bofill?

Sans transition nous arrivons de Dakar à Versailles – ou plutôt sur la place monumentale de Bofill – demi-cercle de bâtiments blancs avec frontons néoclassiques et colonnes – moins spectaculaires que les Palais d’Abraxas de Noisy-le-Grand mais aussi voué au logement. Ce qui frappe, après l’animation du marché, c’est le vide de la place. La pelouse très verte, interdite. Pas d’enfants pour jouer ni d’adolescents pour tenir les murs. Le vide. les seuls êtres animés sont les voyageurs métropolitains qui se sont donné rendez-vous après 20 minutes de flânerie (et d’achats) dans le marché.

Bofill et Karavan

La colonne de Karavan  se reflète fractionnée dans les miroirs des fenêtres, penchée de 1.5° rappelant la Tour de Pise(ce n’est pas spectaculaire) . Cette Tour-Belvédère est la première station de l‘Axe Majeur qui en comporte 12 et qui a été construit en plus de 30 ans. Nous parcourons l’axe en passant par  le verger des Impressionnistes ou 295 pommiers en espaliers rappellent les tableaux de Camille Pissaro. Nous traversons l’Esplanade de terre battue, vide et immense pour parvenir aux 12 colonnes cylindriques. La vue  sur la Défense, le Mont Valérien, et la forêt de Montmorency forme un panorama magnifique. Le Jardin des Droits de l’Homme dédié à Mendès-France fut inauguré par le Président Mitterrand. en 1990. Il domine le bassin, une passerelle surmontée d’arceaux carrés rouges continue l’axe majeur. L’île et la pyramide sont aussi des stations de l’Axe majeur. Le rayon Laser est émis de la tour.

L’Axe Majeur : l’étang, la pyramide et la passerelle

Nous pique-niquons sur la plateforme ronde de l‘Amphithéâtre. Le triporteur de Saveurs des quartiers apporte les desserts et le café. Le soleil brille, la journée est printanière. Les péniches croisent sur l’Oise.

les douze colonnes et la vue sur la Deféense

Nous traversons les prairies herbues qui longent l’étang rond et arrivons presque à la base nautique. Un pont traverse la rivière. on aborde le quartier du Port  Cergy qui est une marina touristique actuellement arrivée  saturation, un agrandissement est planifié. Terrasses de restaurants sur les quais sous le soleil, on se croirait en bord de mer. Les facades sont avenantes colorées de pastel, fausse Normandie….air de vacances.

L’Oise : Port- Cergy

 

Changement d »ambiance :  un authentique village avec une église ancienne Saint Christophe(1130-1140).  Le porche Renaissance est tout à fait étonnant, il s’ouvre sur la cour : l’extension Renaissance a été interrompue pendant les Guerres de Religion et l’église commencée est restée inachevée.

Saint Christophe : porche Renaissance

Nous retrouvons un  peu plus loin la ville nouvelle avec des bâtiments universitaires : une Ecole de chimie et plus loin l’Essec. Cergy est une ville universitaire. Nous traversons ensuite un quartier de briques, immeubles de taille raisonnable et maisons mitoyennes avec jardinet, en duplex rappelant de loin les corons. La variété des styles et des matériaux rend la balade plus amusante.

la Prefecture (1977) avec sa structure de pyramide inversée à la base est précédée par un parc très agréable et animé par cette belle journée de familles qui flânent. A l’arrière on découvre des bâtiments administratifs, une médiathèque verte , un parvis on arrive au Centre Commercial des 3 Fontaines (1973) qui est la première étape de la ville nouvelle. A proximité se trouve encore une gare du RER A. Les animateurs de la Randonnée proposent de monter sur les toits. Espérant une belle vue, je les suis avec enthousiasme. Nous traversons les allées commerçantes du Centre commercial. Il n’y a pas de voyage métropolitain sans Centre commercial. sans doute est-ce la constante de l’urbanisme contemporain. On peut imaginer une échelle de prospérité : luxe à Parly2, dégradé puis fermé aux Flannades de Sarcelles, ici 3 Fontaines, c’est rénové, actif mais sans prétention. C’est notre dernière étape à Cergy.

Cergy 3 Fontaine : tour des Jeunes mariés

Après avoir passé un quartier administratif : Tribunal de Commerce, gendarmerie, très ennuyeux; et un chantier sur une ancienne caserne où on construit du logement social peu intéressant,  nous arrivons à Pontoise.

Pontoise, c’est une tout autre histoire! On franchit la Via romaine –  la chaussée Jules César- qui relie Lutèce à Rouen, encore visible sur des photos aérienne dans le Vexin. Evidemment il ne faut pas s’attendre à voir les grosses dalles ni les bornes miliaires, mais cela me fait toujours rêver.

Au détour d’une petite rue, on découvre une curieuse tour ronde qui abritait un puits: la Fontaine d’amour avec sa légende des amants maudits. Encore du rêve. Décidément je dois vieillir et les villes anciennes m’attirent davantage que les constructions contemporaines.  On n’aura pas le temps de visiter les grandes églises anciennes de Pontoise mais on remarque les portes de bois du Carmel : « sonner et attendre » encore un couvent! Je remarque les petites boutiques même si elles sont plutôt occupées par des kebabs, des agences immobilières ou d’intérim que par du petit commerce.

J’ai plaisir à me tordre les pieds sur les rues étroites pavées qui conduisent bien raide au belvédère du Musée de Pontoise. Photo de l’Oise et de ses ponts! Un coup d’oeil au jardin des simples, en fin de journée je fatigue.

Pontoise : un pont sur l’ Oise

Tellement que je quitte le groupe pour trouver la gare. Malheureusement à la Gare de Pontoise, il n’y a pas de RER A tous les 20 minutes comme à Cergy mais la ligne C qui tortille, et les H et J qui vont respectivement à la Gare du Nord ou à Saint Lazare. Calvaire des trains de banlieue : les retards!  Je passe du quai 13 au quai 17 pour revenir au 13 puis au 14, les hauts-parleurs annoncent ordres et contre-ordres, pannes d’alimentation, train retardé….je renonce à la correspondance à Saint Denis avec le RER D qui est souvent erratique pour rentrer par la Gare du Nord et le métro après plus de 2 heures.

 

 

 

 

histoire de Cergy

Peindre la Banlieue – à l’Atelier Grognard – Rueil Malmaison

EXPOSITION TEMPORAIRE 

Peindre la Banlieue de Corot à Vlaminck (6 dec 2016-10 avril 2017)

Vaste programme que de réunir les peintres ayant peint les environs de Paris pendant un siècle!

Le terme de « banlieue » ne semble pas approprié pour la première série de Corot, Daubigny, Gauguin ou Sisley qui s’inspirèrent de paysages rustiques, Saint Denis, les Vaux de Cernay ou Les Etangs de Ville d’Avray, sont encore la campagne…Il est à noter qu’on a évité d’exposer les toiles les plus fameuses de Fontainebleau, Milly-la-Forêt, Auvers-sur-Oise ou Giverny.

La Seine à Issy

C’est après 1875 que Paris fait son apparition vu de Meudon ou du Mont Valérien. La silhouette de l’Arc de Triomphe ou de la Tour Eiffel (1889) balisent un territoire plus urbain qui nous est familier.Dans le tableau de Pajot (1890) je retrouve mes repères habituels.

La Seine à Bezons

La suite de l’exposition privilégie les thèmes plutôt que le bateau-lavoir à Meudon (1895) de Lebourg, la Marne à Lagny, jusqu’à Triel de Marquet (1931_1945)

Un autre thème est celui des voies ferrées avec Monet, bien sûr, mais aussi de nombreux autres qui combinèrent parfois le thème du pont à celui du train….

Plus étonnant : celui des carrières avec la construction du Métro à Issy les Moulineaux….

péniches de Vlaminck

les Péniches de Vlaminck ou les Quais de Seine d‘Emile Bernard  m’ont beaucoup plu. j’ai préféré la fin de l’exposition qui correspond plus à mon idée personnelle de « peindre la banlieue » cimaises sous-titrées banlieue noire où j’ai découvert Gromaire que je ne connaissais pas Lasne, Lhote et Herbin.

Emile Bernard quai de Cllichy

L’exposition se termine sur une tonalité plus légère : banlieue comme lieu de loisirs, pique-niques et canotiers.

Gromaire : la Batelière

 

 

Château de Rueil Malmaison

Château de Rueil Malmaison

En 1799, Joséphine de Beauharnais fit l’acquisition du château que Napoléon fit décorer à son goût. Après son divorce en 1809, elle s’y retira. Napoléon III, petit-fils de Joséphine souhaita en faire un musée.

Si l’extérieur est plutôt austère je découvre le faste de l’ameublement Consulat très homogène et conservé intelligemment, rénové avec soin grâce aux tissages de Lyon. Je découvre donc une demeure dans un état parfait de conservation qui sent bon l’encaustique.

Salle du jeu de billard

Après avoir traversé l’entrée en colonnes de stuc, on arrive dans al salle de billard aux murs verts « terre d’Egypte » relevé de filets amarante. Un flambeau-lustre de billard ressemblant à une balance éclaire avec deux abats jours.

antichambre du salon doré

L’antichambre où se tenait l’huissier, est orné de six portraits des Cheikhs du diwan du Caire

salon doré

Le plafond du salon doré est peint à l’antique.

Salon de musique

Le décor fut exécuté en dix jours par les ébénistes Jacob, canapé et fauteuils sont tendus de rouge avec une bordure noire. On peut admirer de nombreux tableaux aux sujets variés mais surtout les instruments de musiques, la harpe de l’Impératrice, le pianoforte de la Reine Hortense et un pianoforte vertical « en forme d’orgue ».

salle à manger

La salle à manger est de goût pompéien ocre clair avec huit danseuses peintes à fresque par Lafitte.

salle du Conseil

L’histoire raconte que la Salle du conseil fut aménagé en dix jours, une tenture à rrayure avec des drapés évoque une tente

bibliothèque

Toute l’extrémité de l’aile est aménagée en une somptueuse bibliothèque dont le plafond peint à fresque est Apollon et Minerve sont entourés de médaillons de Socrates, Dante, Ossian, Ovide… tandis qu’autour de la fenêtre une tonnelle égaie la pièce.

JL David Le 1er consul franchissant les Alpes

A l’étage se trouvent les chambres, d’un côté celle de l’empereur avec la sa;le marengo rappelant les fait d’arme de Bonaparte. je me suis plutôt attachée à une ravissante pendule et à la table octogonale sur un tapis d’Aubusson.

pendule « le char de Télémaque »

la grande salle Joséphine contient une collection de vaisselle de porcelaine d’une extrême finesse. chez l’Impératrice on mangeait dans « de l’or » tous les bords des assiettes ou des tasses et plats sont dorés tandis qu’au milieu les motifs sont variés : fleurs délicates, paysages d’Italie…Joséphine collectionnait aussi les antiques.

la chambre à couché de Joséphine est ovale tendue de rouge, la draperie fait de grands plis, le lit doré porte un cygne tandis que l’aigle surmonte le baldaquin

Chambre de Joséphine

A l’étage il y a une exposition « Dans les armoires de Joséphine » qui ravirait toutes les passionnées de mode. Bas fins, manteaux à traîne, robes rebrodées de plumetis, toques et charlottes et même un bandeau portant les petites mèches en accroche-cœur sur le front.

Si nous n’étions pas en février, la promenade dans le parc aurait été plus agréable. Joséphine (qui avait aussi pour prénom Rose) collectionnait les roses et la roseraie a été récemment restaurée. Il faudra revenir fin ami ou en Juin!

De Versailles à Marly avec le Voyage Métropolitain

GRAND PARIS

Versailles- rive droite, on se dirige vers le parc du château dans des rues cossues, deux maisons d’architecte retiennent le regard des spécialistes : La villa Cassandre de Gustave et Auguste Perret (1924) et la Villa Bomsel d‘André Lurçat. Simplicité et élégance parmi les maisons bourgeoises. Versailles plutôt provinciale que banlieusarde. 

Incursion dans le parc du côté du Hameau  pour une présentation. Le  parc du château de Louis XIV est double, un petit parc à la française avec bassins, bosquets et motifs et un très grand parc qui était le domaine de chasse du roi, enclos alors, il avait été installé sur des villages et des hameaux déplacés pour le confort du gibier. Le soleil a fini par disperser les brumes du matin et c’est bien agréable de cheminer dans les grandes allées mais nous le quittons pour nous retrouver en face de Parly2.

Entre le parc et la copropriété de Parly2, sous une avenue court, en souterrain, l’aqueduc  de l’Avre, fournissant Paris en eau potable et collectant les sources à l’Oust de Paris. L’Avre est un affluent de l’Eure dont la source est proche de Mortagne-au-Perche. 

La copropriété de Parly2 comprenant 278 bâtiments et plus de 5000 logements, 8 piscines et 7 courts de tennis est la plus vaste copropriété d’Europe. Le promoteur , Robert de Balkany acheta le terrain aux 2 soeurs Poupinet, les persuadant en promettant d’adjoindre une église (cela me rappelle le projet immobilier d’Ostie dans le roman Suburra que je viens de terminer). Avec l’architecte Claude Balik qui conçut aussi le centre commercial Parly2, c’était la « promesse d’un nouvel art de vivre ».  Les premiers bâtiments sortirent de terre en 1968. Nous traversons donc un quartier verdoyant avec des assez petits immeubles disposés de quinconce, chaque appartement s’ouvre sur un balcon qui court sur toute la façade. Ajout postérieur? les vérandas qui font les coins de presque tous les étage. Règne de la verdure, des massifs fleuris, de l’ordre et de la prospérité. Ces immeubles qui ont maintenant 40 ans paraissent presque neufs : quelle différence avec le Palais  d’Abraxas de Noisy-le-Grand que nous avons découvert lors d’un autre voyage métropolitain, pourtant beaucoup de 15 ans plus récent mal entretenu!! Le centre commercial Parly2 a été rénové récemment. Décoration classieuse, marbre brillant, canapés design. Tout respire la prospérité et le luxe!Ambiance à l’opposé du Centre des Flanades à Sarcelles que nous avons traversé lors du précédent voyage métropolitain!

Roquencourt est un village sectionné par la N186 et l’autoroute A13, avant de parvenir à la forêt de Marly nous traversons un nouveau quartier très récent : construction « économique en  énergie » avec des fenêtres verticales, plutôt des meurtrières, des façades grises foncé, des parallélépipèdes posés comme dans un jeu de cubes.  les meurtrières éclairent-elle des salles de bains ou des escaliers ou des pièces à vivre?

Dans la foret se trouvent quelques beaux arbres et des taillis. Des pancartes interdisent de pénétrer en sous-bois. C’est un endroit stratégique : l’ancienne base de l’OTAN et les quartiers généraux d’IBM et de Bull. Un gars plus renseigné fait un topo fumeux sur les hackers, nous serions en plein centre informatique? Je ne comprends pas trop.

Nous nous engageons dans les ronces, version Indiana Jones de la randonnée. Se suivant à la queue-leu-leu dans les buissons nous atteignons une arche de meulière et un escalier de ciment qui monte au Triangle de Rocquencourt. Nous allons pique-niquer au centre de l’échangeur célèbre qui a été la vedette des speakerines de FIP « vous êtes nombreux au triangle de Rocquencourt » combien de fois ai-je entendu ce refrain? Célèbre par ses bouchons, mais aussi le premier échangeur construit en France. On parle même de le classer au Patrimoine (cliquer ICI). Le groupe s’installe donc sur une plateforme de graminées sèches : un magnifique thuya ou cyprès se dresse vers le ciel. Initialement, un monument , une sorte de colonne était prévu. L’arbre a plus belle allure. Lieu de pique-nique original, certes un peu bruyant, mais on ne peut pas tout avoir!

La suite de la promenade a un thème hydraulique : avant de découvrir la Machine de Marly, nous passons à proximité de deux réservoirs en forêt de Marly. Je suis un peu déçue, je m’attendais à quelque chose de plus spectaculaire, j’ai à peine remarqué les éminences protégeant les réservoirs.

La réplique du Palais de Versailles, en forêt de Louveciennes la propriété privée la plus chère de France, est bien protégée derrière ses grillages. On ne devinera qu’une statue de marbre de Louis XIV visible à travers les frondaisons dénudées de l’hiver.

acqueduc de Louveciennes

Une sorte de tour carrée termine l’aqueduc de Marly qui transporte l’eau nécessaire aux bassins et jeux d’eaux du Château de Versailles. La machine de Marly a permis de monter l’eau de la Seine. nous sommes tous impatient de découvrir ce dispositif . Il faut d’abord traverser le hameau de Voisins passer devant le château de la Du Barry qui était aussi  le Pavillon des Eaux. Dommage que nous n’ayons pas le temps de regarder les reproductions des tableaux de Sisley et de Pissaro qui jalonnent le chemin.

la machine de Marly

La machine de Marly était construite à flanc d’une pente très raide que nous descendons sur une chaussée très glissante. Il ne reste plus rien des tuyaux et des pompes qui élevaient l’eau. 14 roues à aubes (14 pour Louis 14) installées dans le courant de la Seine actionnaient des pistons reliés par des chaînes. Trois réservoirs étaient nécessaires pour monter l’eau par étape. Au niveau de la Seine on voit les tuyaux. La machine devait faire un bruit infernal!

la

Nous longeons la Seine à Port Marly . La promenade est loin d’être terminée, il faut remonter sur le plateau. Par une route moins pentue que le sentier mais quand même bien pénible en fin de journée. Malheureusement nous arriverons trop tard pour entrer dans le Parc de Marly. La silhouette des célèbres Chevaux de Marly se détache sur le coucher du soleil que  le bassin -l’abreuvoir des chevaux – reflète dans son miroir.