La Disparue d’Angel Court – Anne Perry

ROMAN POLICIER VICTORIEN

Après  une série de lectures assez dures :  le bombardement de Deraya (Syrie) les bombardements de la seconde guerre mondiale à Malte et le Grand siège de Malte, j’avais envie d’une lecture facile pour me détendre, un polar avec des personnages récurrents… Généralement j’aime bien flâner dans le Londres victorien d’Anne Perry en bonne compagnie.

La Disparue d’Angel court est le 30ème opus des enquêtes de Charlotte et Pitt. L’action se déroule en 1898.
Je me suis copieusement ennuyée au cours de cette très longue enquête (presque 400 pages). Je ne suis pas arrivée à m’attacher à cette disparue, une sainte ou un gourou d’une secte dont je n’ai pas compris les croyances, et encore moins le scandale qu’elles pouvaient provoquer. Les gens trop parfaits (ou trop méchants) m’ennuient.

J’ai trouvé le détour par l’Espagne décevants. L’hypothèse de la vengeance d’anciens collégiens rivaux  tout à fait tirés par les cheveux. Commentune tricherie à un examen  peut elle entraîner des meurtres horribles? Je n’ai pas cru aux implications géopolitiques de l’enlèvement, guerre entre l’Espagne et les USA à Cuba, courses aux armements. C’est une bonne piqûre de rappel pour ceux qui auraient oublié (et j’en suis) la géopolitique de la fin du 19ème siècle. Ann Perry est très forte là-dessus et je lui en sais gré, mais quand même c’est bien éloigné du propos de l’enquête.

Ce n’est donc pas un des meilleurs de la série, loin s’en faut, mais je retournerai me promener dans le Londres Victorien avec Pitt et famille comme je paresse devant la télé après une journée bien remplie!