PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002
Déjeuner chez Andréa
Déjeuner chez Andréa. C’est un moment de tranquillité, presque la campagne, que nous apprécions bien. Je me contenterais bien des mézés mais nous y touchons à peine, tant est bien garnie l’assiette de kebab et de riz. Avant le repas Zeinab nous abandonne pour ses dévotions, elle est très cultivée et active, et très pieuse. Elle nous parle avec beaucoup de conviction et de délicatesse de l’Islam à propos de la fête de l’Aïd. Elle insiste sur le devoir de charité et d’aumône. le mouton est sacrifié en souvenir du sacrifice d’Abraham, mais aussi pour offrir les ¾ à ceux qui ne peuvent pas
manger de la viande le reste de l’année. En Arabie Saoudite, des abattoirs spéciaux congèlent la viande du sacrifice pour l’expédier aux déshérités.

Musée islamique
Le taxi reprend les itinéraires connus : Fostat, les pigeonniers, les quartiers résidentiels de Garden City, (plus aucun jardin). Il est 14 h, la circulation est extrêmement dense, nous circulons au ralenti ce qui permet de suivre le trajet sur le plan du Caire. Les deux premiers jours, nous avons négligé de nous repérer. Nous passons devant l’hôtel, puis devant l’ancienne place de l’Opéra avec ses immeubles début du XXème tarabiscotés avec stuc et colonnes puis par la place de l’Ezbékiya défigurée par des autoponts et des rocades et arrivons au Musée Islamique.
Comme au Musée Copte, sont exposées de nombreuses boiseries travaillées des portes monumentales, des plafonds à caissons des patios avec leur fontaine. Les céramiques viennent souvent de Turquie et les poteries de Perse. Toutes les époques sont représentées. On se rend bien compte du rôle central du Caire jusqu’au XVIème siècle. Certains objets viennent de Boukhara ou de Samarcande. Le travail du bois est remarquable. Tapis et céramique étaient plus abondants et plus beaux à Istanbul ou à Konya.
Coucher de soleil sur le Nil
. Nous retournons au midan Tahrir (5 minutes) mais ici se pose le problème de la circulation. La place est défigurée par le chantier du métro. C’est décidément un abonnement! Déjà à Athènes, Omonia était bloquée. Mais Omonia paraît minuscule à côté de Tahrir, la circulation est infernale. Nous essayons de contourner la place, devant le Musée, un flot intarissable s’écoule sans un feu. .Il faut se lancer entre les voitures .Enfin nous parvenons au Hilton en face du Musée mais le même problème se pose sur la Corniche, une véritable autoroute où les voiture circulent à grande vitesse. Sur la Corniche nous trouvons même un banc libre et le soleil se couche derrière les gratte-ciels de Zamalek la Tour du Caire et les hôtels de luxe).