Saqqarah

PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002

Pyramide à degrés

 

Nous quittons la palmeraie  pour arriver à Saqqarah dans le désert.

Notre première pyramide!   La pyramide à degrés de Djoser. Au guichet qui vend les permis de photographier, je suis très bien accueillie comme française, on me parle de Lauer, c’est plus sympathique que Chirac ou Zidane!

Nous entrons sous une colonnade, la première en pierre, due à Imhotep ! D se fait hisser au sommet par le guide, elle a bien du mal à nous rejoindre !
La fête du Jubilée  devait prouver que Pharaon était encore apte à régner.  Il devait donc combattre un taureau sauvage et courir sept fois autour de la cour. Cette histoire de taureau m’est familière, elle me fait penser à Cnossos et aux Crétois aussi à Christian Jacq où Ramsès enfant fut confronté à l’épreuve du taureau sauvage par son père Sethi 1er. Nous voyons les chapelles restaurées par Lauer. Cette restauration est discrète. Tout un chapitre du livre d’entretien avec Lauer que j’ai lu y est consacré.

Zeinab nous laisse seules. Un jeune militaire en armes nous escorte. Des chameliers  nous proposent un « taxi », les montures sont pomponnées, heureusement ils n’insistent pas trop. Le policier nous conduit derrière la pyramide au serdab : une pierre percée à la hauteur des yeux : la statue de Djoser nous regarde les yeux fixant le soleil levant. Au loin les pyramides de Dachour.

Mastaba de Mere Roka

Mere Roka, haut fonctionnaire des pharaons Ounas et Têti, vétérinaire. Les murs de la tombe sont finement ciselés. A l’entrée, un calendrier ancien : le croissant de lune représente le mois, quatre croissants forment une saison. Trois saisons dans l’année : l’Inondation avec des vagues figurant l’eau, un hiéroglyphe en carré évidé vers le bas ressemblant à une maison pour , le travail des champs,  la troisième  saison : l’hiver  est celle des récoltes .

Dans la première pièce, une scène de pêche :les différents poissons du Nil sont dessinés en détail une sauterelle dans l’herbe, une, grenouille …Des processions de serviteurs apportent au défunt tous les présents nécessaires.  Certains portent plusieurs canards par le cou, des oies, des paniers de fruits…. Le réalisme est saisissant, on voit ces paysans de la 6ème dynastie, il y a 4500 ans/ La beauté est à couper le souffle.

Des ouvriers prennent soin des tombeaux, comblant la moindre fissure d’enduit. Ils nous proposent la truelle, prétexte à bakchich bien sûr, mais démarche combien sympathique !

La pyramide de Téti

La pyramide de Téti n’est pas spectaculaire vue de l’extérieur, mais on peut la visiter et elle est couverte d’inscriptions, de formules magiques. Je m’engouffre avec enthousiasme sur un plan  incliné dans une étroite galerie où il faut se plier en deux pour marcher. Ce que je découvre n’est peut être pas spectaculaire pour le non initié à la lecture des hiéroglyphes mais c’est très excitant de se trouver sous une pyramide !

Ecole de Tapis

La limite entre désert et terres cultivées est très nette. Nous passons sans nous arrêter devant le complexe d’Ounas en fouille. Puis nous nous retrouvons dans la campagne verdoyante vers Memphis. Nous nous arrêtons dans une « école de tapis » qui est un atelier où travaillent des enfants sur d’énormes métiers. Au dessus, il y a bien sûr, une galerie marchande. Méfiantes, nous ne sommes pas convaincues par « l’école » et évitons de tomber dans le piège de la galerie. Nous préférons rester au dehors à regarder la campagne.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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