4. Musée national de Phnom Pehn – Wat Phnom

 

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Charmant édifice rouge aux toits très pentus, aux frontons de bois noir,  autour d’un patio occupé par un jardin. Nous découvrons les grandes statues de grès du Panthéon Hindouiste. Nous retrouvons Rama et le singe Hanuman et faisons connaissance avec Siva et Vishnou. Difficile de s’y retrouver dans cette abondance d’attributs quand la divinité a 6 ou 8 bras ou plus. Ganesha à tête p2240226-copie.1299605876.JPG

d’éléphant est le fils de Siva. Cette dernière avait demandé à l’enfant de garder la maison. Il ne permit donc pas à Siva, revenu à l’improviste,  d’entre devant la tristesse de sa femme il remplaça la tête de l’enfant par celle d’un éléphant. Ganesha, en raison de la mémoire de l’éléphant est considéré comme uns sage et une divinité savante.

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A côté du Panthéon Hindouiste, coexiste l’imagerie Bouddhiste : Bouddha est représenté méditant sous la tête d’un Naga (cobra) qui a déployé son triangle . Le serpent s’en enroulé en anneaux offrant un siège surélevé pendant le temps de l’inondation.

Ces statues sont de toute beauté. Nous ne nous attardons pas cependant aux considérations esthétiques ou historiques. Beaucoup trop de nouveautés pour une première visite.

Khem préfère choisir telle ou telle statue prétexte à une anecdote amusante qui frappe notre imagination. Il nous conduit au linteau d’Angkor volé par André Malraux ce qui lui a valu de la prison au    Cambodge. Le ministre, le grand orateur sont oubliés éclipsés par l’aventurier pillard du patrimoine cambodgien. Ce patrimoine a subi récemment de telles déprédations que le mot « pillard » revient dans le discours de Khem avec une fréquence étonnante : pillards thaïs, pillards colonialistes, pillards Khmers Rouges….

Bouddhas et divinités hindoues se mêlent. J’ai du mal à les distinguer. Je regrette d’avoir mal préparé ce voyage. Je redoutais de perdre la part de découverte et d’inconnu.

Non loin de là, la pagode perchée sur la colline : le Wat Phnom qui a donné son nom à Phnom Penh. La dame Penh  ayant trouvé 4 Bouddhas cachés dans du bois de kaki flotté fit édifier une colline et une pagode pour les abriter, raconte la légende. On parvient donc à la pagode par une courte montée sur de raides escaliers. La dame Penh se confond un peu avec la statue de Bouddha dorée – ou peut être est-ce l’inverse ? Dans une petite grotte on a représenté la dame bien identifiable affublée de lunettes (monture Sécu). Un homme corseté avec une minerve, lâche une trentaine d’oiseaux. Même si je sais qu’ils retourneront dans leur cage, j’aime ce geste. Nous descendons par un sentier glissant sur une pente boisée : occasion de voir les petits singes en liberté. Il y a aussi un éléphant, mais quand nous arrivons il est parti en promenade.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « 4. Musée national de Phnom Pehn – Wat Phnom »

    1. J’ai eu l’occasion de visiter le musée, je suis restée impressionnée par la salle des bouddhas , je recherche un bouddha remarquable par son sourire énigmatique malheureusement les photos n’étaient pas autorisées… aurai-je une chance de le retrouver dans un ouvrage d’art sur ce musée?

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