En traversant la ville pour arriver au Marché Russe où nous comptons déjeuner. Khem nous montre les immeubles de la période coloniale : les immeubles de rapport occupés par des Chinois construit par les Grands Travaux de Marseille ainsi que les bâtiments officiels, la Poste (la même qu’à Saigon), les Halles Centrales. L’héritage colonial est en piteux état (bien pire qu’à Hanoï). Les guerres et le passage des Khmers Rouge ont tout dévasté.
A 16h30 nous voilà reparties vers les Halles Centrales non loin de l’Hôtel Cardamome. L’architecture est intéressante : sur un plan cruciforme on a construit une impressionnante coupole, peinte en jaune comme souvent les bâtiments coloniaux. A notre arrivée, tout ferme sous nos yeux, il est 17heures.
Le Marché Russe nous déçoit un peu. Il fait chaud sous la tôle ondulée et les odeurs sont très agressives. Les gargotes situées non loin des étals des poissonniers et des bouchers ne nous tentent guère. Pas plus que les joyaux trop colorés, les rubis et les saphirs beaucoup trop gros pour être honnêtes. Partout on vend des coquillages « moules d’eau douce » provenant du Lac de Tonlé Sap. Cuits, salés épicés. En été il faut éviter de les consommer, ils sentent la vase.
A défaut de cuisine locale, on se réfugie dans la clim du KFC.