CARNET MACÉDONIEN

La chaleur s’est abattue sur Akti Olympiaki . Difficile de prendre le petit déjeuner sur la terrasse à 8h15. Nous reprenons les routes secondaires en direction de Plaka et retrouvons la taverne Ta Kymata (les vagues) .
A dix heures, un seul parasol est déplié, nous sommes tranquilles. Sur la petite bande de cailloutis il n’y a la largeur que pour une seule rangée de lits. Ambiance tellement différente de celle de la plage d’Akti Olympiaki.
La mer est agitée de vaguelettes. La matinée se déroule dans l’eau, assez paresseusement parce que j’ai gardé mon chapeau tricoté comme les vieilles grecques. Avec les vagues cela se prête mal à la natation sportive. J’ai apporté ma liseuse. Nerval conte la rencontre entre Salomon qu’il appelle Soliman et la Reine de Saba qui lui rabat son clapet et le traite de parvenu avec tout son étalage d’or . Déjeuner à la même table qu’hier. Comme c’est samedi, il y a plus de monde. On commande des macaronis (ce sera des spaghettis) des aubergines frites et un plat de sardines. Les aubergines sont servies avec du tsatsiki (18.5€ avec le vin blanc)
Les cris des rues
Les marchands ambulants circulent à bord de camionnettes équipées d’un micro.Das les îles circulaient les loueurs de chaises, les poissonniers ou les vendeurs d’oranges. Ici, tous les soirs, le vendeur et de pastèques et de melons, s’installe au coin du parking en face de notre balcon et crie :
– « Ena evro, karpouzi, peponia «
C’est un peu cher, sur le bord des routes la pastèque se vend à 0.25 le kilo et il vend un euro la tranche ! mais il trouve preneur parce qu’il détaille des parts aux estivants. Une trandche de pastèque est moins chère qu’un beignet.
Sur la plage, sifflet à la bouche, plateau à l’épaule, le vendeur de beignets se fraie un chemin entre les lits de plages
– « loukoumades, loukoumades ! »
Ce soir j’entends un nouvel appel :
– « Ekho vassilika »
je ne reconnais pas les noms de légumes ou des fruits. Parce qu’il vend des plantes en pots. Une femme armée de son balai vient choisir ses plantes vertes.
Ici c’est encore le domaine du petit commerce. Les supermarchés ne regorgent que d’ennuyeux paquets de lessives ou de papier toilette et conserves bon marché. Dans les supérettes, j’ai appris à fuir les produits préemballés pour aller au rayon à la coupe. Évidemment il faut se faire comprendre, généralement avec des gestes cela se fait bien.
« Ena evro, karpouzi, peponia «…: Chez nous: « harpuz » et « pepeni »…
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@george : Karpouzi et harpuz! il y a une parenté!
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décidément vous allez au galop sur ce blog et je n’arrive pas à suivre !!
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@Dominique : pourtant à cette étape-là on a bien paressé sur les lits de plage!
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