1LIRE POUR ROME
Comment on lave le linge au temps des Romains ? C’est simple, on l’apporte à la fullonica : la foulerie,
l’équivalent de notre blanchisserie. Les vêtements vont y subir divers traitements qui nous obligeraient à nous
pincer le nez. Les tuniques, les toges, les draps et le reste finissent en effet dans des bassins emplis d’eau
additionnée d’une substance alcaline comme la soude, l’argile smectique (encore appelée « terre à foulon ») ou,
tenez-vous bien, l’urine humaine ! Aux coins des rues, en particulier près des fouleries,Après le foulage, on procède au rinçage puis au battage, et l’on traite le linge avec des apprêts pour lui redonner
du lustre et de la tenue. Ensuite, on l’essore et on l’étend dans la cour, voire dans la rue, et pour finir on le
défroisse sous de grandes presses à vis.
A emporter pour un prochain voyage à Rome ou même pour n’importe quel site antique romain!
A notre dernier passage à Rome, j’avais pris pour guide Dominique Fernandez et le Piéton de Rome et j’avais suivi ses pas sur le forum, la Via Appia, au Château Saint Ange, puis sur les traces de Michel-Ange, du Caravage et du Bernin dans , les églises, les fontaines et les rues. Dix jours n’avaient pas suffi.
Alberto Angela propose une démarche différente :
Un jour, un mardi de l’an 115 après J.C. sous le règne de Trajan. Rome est à l’apogée de sa puissance et peut-être de sa beauté
C’est donc au rythme de la clepsydre que vous serez initiés au quotidien de la Rome antique.
Heure par heure, dès le lever du jour, le lecteur voit la ville s’éveiller . Il rencontre des Romains: un dominus dans sa villa cossue se lève, s’habille, fait sa toilette aidé de ses esclaves. Puis nous pénétrons dans les insulae – immeubles collectifs – visitons des appartements. Nous nous laissons porter par la foule des rues, atmosphère d’une ville indienne. L’école se fait en plein air. Nos pas nous porteront aux forums, nous assisterons à un procès dans la basilique Julia, à une exécution au Colisée, puis des combats de gladiateurs. Déjeuner dans une popina, un restaurant de rue. Bien sûr nous irons aux thermes! Banquet dans une villa avec un menu fastueux….
Avec de courts chapitres, d’une écriture agréable, d’un style vivant presque cinématographique, l’auteur aborde des sujets variés : habillement, menus et recettes élaborées inspirées par le plus grand des chefs Apicius. Il resitue les activités commerciales dans le cadre de l’Empire Romain. Il n’oublie pas la sexualité. Aucune invention, les descriptions sont documentées à partir textes anciens, graffitis, mosaïques. Alberto Angela cite ses sources avec précision.
j’ai passé un très agréable moment de lecture et me promets de relire ce livre à de prochaines visites archéologiques
un bon moyen de patienter en attendant de pouvoir retrouver l’Italie!
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@eimelle : patienter, c’est vite dit! je commence à bouillir.
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j’ai dans ma bibliothèque tous les livres de cet auteur et ils sont tous très réussis c’est un excellent vulgarisateur qui donne envie d’en savoir plus
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@Dominique : j’ai bien envie de continuer avec cet auteur, lequel me conseilles-tu?
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Ça me rappelle les livres que j’avais quand j’étais petite où on suivant la journée d’un enfant… il y avait l’Antiquité romaine, le Moyen Âge, peut-être d’autres époques, je ne sais plus. C’est toujours très bien fait, très pédagogique.
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@nathalie : j’aurais aimé lire ces livres plus jeune! Le livre d’Angela s’adresse aux adultes, il est très détaillé
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Oui, à retenir pour un voyage à Rome, bouillante Miriam !
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@claudialucia : « bouillir » c’est le mot qui me définit en ce moment. Pas de piscine, pas de forêt ni de montagne à escalader, la pression monte! Je prendrais bien immédiatement le train pour Rome où il reste tant à voir
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