Assouan: Rive occidentale, Méharée et monastère Saint Siméon

PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002

 


Rive occidentale

Captain Rabi

Nous ne savons plus très bien où trouver Captain Rabi ni comment s’appelle son bateau. Des felouquiers nous viennent en  aide. Le chauffeur de taxi de Philae  propose la felouque de son fils. Sur ces entrefaites, Rabi arrive . Pour arriver sur la rive occidentale,nous contournons des îles. Rabi appelle les hérons des ibis.

Méharée

méharée

Les chameliers attendent sur la plage de sable . Le prix est fixe, pas de discussion possible : 25 LE pour une, 35LE pour deux. Le « chef » hèle un jeune qui traîne un chameau très haut et très maigre. De nombreuses bêtes sont harnachées avec des pompons colorés et un poil épais. Voici qu’on me donne une vieille rossinante !

Il faut trois personnes pour faire coucher la bête récalcitrante et me hisser. Ils prodiguent leurs conseils, se tenir d’abord à l’avant puis à l’arrière, tandis que le chameau se lève en deux temps. Je fais la fière. Ce n’est pas ma première expérience de dromadaire.
Le chamelier tire la longe de toutes ses forces. Quand l’animal semble décidé à avancer, il me tend la corde et passe derrière en tapant doucement sur le flanc. Mon chameau est une vieille carne têtue, il fait demi tour chaque fois qu’on le lâche. Vers le monastère, je trottine enfin fièrement.

Visite du monastère saint Siméon

La visite du monastère Saint Siméon est guidée par un vieux petit bonhomme très sympathique qui agite les manches de sa galabieh comme des ailes d’oiseaux et avance en chantonnant.  L’église assez vaste pour contenir 300 moines. L’iconostase est un mur de pierre percé d’un guichet pour la communion. Le guide mime le communiant, tirant la langue puis il passe de l’autre côté et imite le prêtre. Les fresques sont assez pâlichonnes. Dans une cellule, il montre un trou où le moine était suspendu par les cheveux pour prier sans s’assoupir. Nous allons voir le dormitorium et les cellules, toujours voletant des manches et chantonnant. Au fond se trouve la pièce destinée aux hôtes de passage avec des inscriptions en arabe et des étoiles de David. Chacun était accueilli, quelle que soit sa communauté. On peut également voir les cuisines, le moulin, le four … Je le remercie en lui donnant 20 livres, il embrasse le billet puis se touche le cœur et le front.

Démêlés avec les chameliers

Au retour je paie les 25 LE convenues. Le chamelier qui insiste pour avoir un pourboire. J’ajoute 1 livre. Ce n’est pas beaucoup, certes, mais le service n’était pas très satisfaisant. Dominique m’entraîne sur le bord du Nil où elle a repéré une promenade en attendant le retour de Rabi.

Dès que nous quittons la « plage » habitée, nous sommes rejointes par mon chamelier et un acolyte. Ils me montrent un billet de 10 LE, un de 5 et deux d’une livre. Soit disant, je me serais trompée de billets en payant et j’aurais confondu 1 et10 livres. On nous a déjà fait le coup de sa substitution de billets à Istanbul. Nous ne cédons pas. Dominique menace d’aller à la police (pour une fois qu’ils ont une certaine utilité !). Les chameliers ne se démontent « OK, la bolis ! ». Nous leur emboîtons le pas. D raconte notre version à un vieux policier qui nous donne raison « I am the captain ! » Il fait signe de la main aux chameliers de circuler.

Notre promenade est bien compromise. Nous avons hâte de quitter les lieux et Rabi qui n’arrive pas !

Assouan : les tombes fatimides et l’obélisque inachevé

PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002

 

Mausolées Fatimides

mausolées fatimides

Nous allons à pied au cimetière où se trouvent les mausolées fatimides en briques à coupoles cannelées. C’est le cimetière encore en fonction. Nous nous sentons intruses. Une femme est accroupie devant une tombe. Pas de dalles de pierre, nous sommes pourtant dans un pays de granite. Des petits murets  de ciment délimitent des rectangles de terre. Quelquefois une plaque de marbre est calligraphiée, pas toujours. Des palmes sèchent, des aloès ont été plantés dans des pots, certains sont en fleurs et portent une belle hampe jaune. Un homme surgit et propose de nous guider aux tombes fatimides. Pour une fois nous sommes ravies de la présence d’un guide autoproclamé. Il nous explique aussi comment arriver à l’obélisque inachevé.

mausolée fatimide

Obélisque inachevé

 

Celui se trouve encore dans sa carrière. Qui n’offre que peu d’intérêt sauf pour la géologue qui se réveille en moi Je constate la quasi-absence de diaclases. L’affleurement est massif, on y a extrait des blocs géants. La longue aiguille brisée repose sur place entre deux tranchées creusées par les carriers antiques.

Assouan : le collège de l’Île Eléphantine

PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002

 

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Vers 15h30 nous retournons par le ferry à l’île Eléphantine (1LE pour deux) .Nous déambulons tranquillement dans les ruelles du Village Nubien. C’est un endroit enchanteur, celui que je préfère à Assouan. De grands arbres à feuilles étroites, longues et épaisses, exhalent un parfum très agréable. La fraîcheur est accentuée par la présence de l’eau dans de petits canaux. J’aimerais photographier les belles jarres brunes vernissées disposées soit sur des portoirs métalliques soit dans des tous creusés dans une simple planche. Elles sont fermées par un couvercle sommaire, au dessus est posé un gobelet. Sont-elles destinées aux passants assoiffés ? Servent-elles à désaltérer les bêtes ? Est ce la réserve d’eau de la maison ? On les trouve partout, même en ville.

Des femmes toutes de noir voilées, très belles, de type africain, sont assises sur des banquettes de terre. Certaines épluchent leur salade (elles découpent au ciseau des feuilles qui ressemblent à de la luzerne). D’autres font de la vannerie très colorée en mêlant à la paille de la laine. D’autres, enfin, surveillent de petits étals de souvenirs.

Par hasard, nous découvrons l’école. Un groupe de touristes français la visite, camescope en action. Nous entrons donc à leur suite dans la cour toute pavoisée de papiers découpés colorés. Aux murs, toutes sortes de panneaux éducatifs bricolés très ingénieusement : un œil disséqué, des miroirs figurent les rayons lumineux, des tuyaux en plastique rouge et bleus expliquent la circulation du sang. Tous ces panneaux sont faits avec les moyens du bord avec beaucoup de couleurs, de goût et d’invention.
Les classes sont ouvertes. Nous entrons d’abord dans la salle informatique. Les trois ordinateurs sont protégés de la poussière par des housses plastiques. Aux murs, encore des panneaux bricolés expliquent le maniement de la souris « THE MOUSE »  imitée en polystyrène avec les icônes habituelles.

Je rencontre mes collègues, les professeurs de bio et de physique, je demande à quels enfants sont destinés les panneaux du cycle de l’eau et ceux de la reproduction humaine , – 11 à 13 ans- comme chez nous, les programmes ne semblent pas très différents ;
Nous assistons à un cours de maths, le professeur, barbu en galabieh beige – la même que celle des paysans –  écrit des équations au tableau. Les gamins n’ont ni cahiers ni crayons. Tout se passe à l’oral dans le plus grand enthousiasme et le plus grand calme. Facile, ils ne sont que cinq élèves ? cette école scolarise 120 enfants. Au centre de la cour : une table portant une boite pour récolter les donations des touristes. Je laisse 20 livres avec un peu d’hésitation, c’est si peu pour nous. Peut être aurais je dû me montrer plus généreuse ?

Nous flânons dans les jardins et atteignons l’autre rive du Nil. Tout est calme. Beaucoup d’habitants sont sortis prendre l’air. Les enfants et les vieilles femmes quémandent des « bonboni ». On distribue de très bonne grâce les chewing gum que nous avons dans nos poches ? Une femme très belle se laisse filmer par des touristes, elle nous propose « photo-bakchich », cela paraît un peu indécent, nous l’évitons.

Les nuages se sont enfin dissipés. La lumière du soir est très belle. Dommage qu’Assouan ne soit pas très photogénique défigurée par un hideux bâtiment en hauteur, l’immeuble de la police, et surtout par les bateaux de croisière massifs et très laids. Les felouques sont nombreuses.

Nous reprenons le ferry (1 LE). Sur un banc de la Corniche, nous regardons passer les bancs de nuages roses et orange, saumon, violets au dessus des montagnes de la rive en face.

Assouan : achats au souk

PREMIER VOYAGE EN EGYPTE 2002

 

Assouan – achats au souk épices

 Dans la première boutique nous achetons deux coupelles d’albâtre pour 10 euros.

Les marchands d’épice ont allumé des morceaux d’encens qui fument. Les odeurs d’épice et d’encens se mélangent dans un parfum très fort. Pour nous appâter, un commerçant dépose une pincée de poudre dans la main et  fait deviner. Nous reconnaissons l’anis, le cumin (facile !) mais nous calons devant une masse grisâtre de racines et de tiges emmêlées : c’est du lotus. Si nous la plongeons dans l’eau elle reprendra son volume et dégagera son parfum.Cela se vend au poids et vaut quelques piastres le gramme. Sur la balance deux pieds atteignent 20 LE. Il ne faut pas oublier de marchander, nous les emportons pour dix. Cela vaut sans doute moins et qu’est -ce que cela donnera de retour à la maison ?  Mystère !

nappes

J’ai envie d’une nappe damassée . La mise à prix est de 19 euros, on arrive à s’entendre pour 20 euros les deux nappes. Malheureusement le marchand n’a pas en magasin le bleu foncé que je souhaite. Nous renonçons – pensant trouver du bleu ailleurs – quoique le vert foncé et le jaune me plaisent bien,. Bien que le souk soit grand, il y a peu de marchands de nappes. Un autre commerçant veut faire affaire. Il assure « du bleu, il y en a ! » nous discutons du prix, il demande 35 livres, je maintiens mon offre à 20 Euros les deux. Nous nous en allons, il ne nous rappelle pas. Nous cherchons ailleurs. Puis revenons, acceptons un compromis 20 euros et 5 LE. Il nous offre des chaises et nous plante seules dans son magasin. Il y a plein de bondieuseries coptes très kitsch, un crucifix électrique comme veilleuse, des fioles à parfum, des animaux sculptés. On pourrait tout embarquer. On nous fait confiance. Au bout de dix minutes, il revient bredouille, il a cherché des nappes bleues chez tous ses collègues. Dommage ! En tout cas je me suis bien amusée.

D’Assouan à Gournah en convoi

Premier voyage en Egypte 2002

Fleurs rouges

 

 

Photos des arbres en fleurs
Pour la première fois depuis notre arrivée en Egypte, le ciel est sans un nuage. Lumière idéale pour les photos. Nous devons patienter une demie-heure le départ du convoi. Aujourd’hui, les militaires sont particulièrement consciencieux. L’un d’eux passe un miroir emmanché sur une longue tige sous les véhicules pour examiner sous le chassis des voitures et des cars.

Je pars photographier les arbres aux grosses fleurs rouges. Je découvre, en passant, le Club des Officiers, l’endroit le plus luxueux de la ville, entouré de  jardins très bien entretenus. Les arbres rouges sont beaucoup plus loin que je ne le pensais. Je surveille l’heure à ma montre. Quand je reviens au car, D,très énervée,  me dit  que j’ai failli retarder le convoi.

Voyage en convoi
Le voyage dure trois heures.  Les gens, en famille dans les champs, coupent la luzerne à la main.  La  récolte de la canne à sucre bat son  plein, elle est mécanisée, elle. Des douzaines de tracteurs avec des remorques pleines attendent devant la sucrerie de Kom Ombo. Les tractoristes dorment sur leurs sièges. Cette faculté qu’ont les Egyptiens de dormir n’importe où  me sidère : les felouquiers, les cochers des calèches, les chauffeurs de taxi dorment sur place dès qu’ils ont un moment. Peut être est ce la chaleur ?

Les hérons gardes-bœufs (ou des aigrettes) sont très nombreux quand un fellah laboure son champ, ils sont peu farouches.
L’oasis le long du Nil est vraiment une bande très étroite. Tout est cultivé merveilleusement mais quelquefois la largeur n’excède pas quelques centaines de mètres.

Nur el Gournah : Tombes des Nobles

 

 

Nous arrivons à midi avec grand plaisir à Nur El Gournah. Nous rentrons « à la maison ».
Les billets d’avion sont bien là dans la valise que nous avons laissée. J’ai eu drôlement peur!  Il faut confirmer le vol par téléphone. Le numéro est au Caire. Impossible de téléphoner de chez Mahmoud, le téléphone est restreint aux appels locaux. Ashraf m’emmène à Medinet Habou à la cabine et me prête sa carte de téléphone.

Tombes des Nobles

tombe de Ramôsé

Après une petite sieste, nous visitons deux tombes de Nobles : Nakht et Ména.
En  route, nous trouvons un petit guide de treize ans. Il parle bien Anglais et il exerce son autorité sur une bande de gamines qui nous assaillent. Il a beau être tout petit et maigrichon, avec une coupe de cheveux enfantine et un sourire d’ange, il a déjà une grande prestance. Nous distribuons chicklets aux fillettes qui se disputent. L’une d’elle vient avec deux Euros, et veut huit livres, ce qui est un change correct. Nous lui disons que nous n’avons pas la monnaie ?
Les tombes sont très belles.La vie aux champs, les vendanges, un vol de canards y sont représentés ainsi que des musiciennes et des chanteuses. Il y inflation dans le prix du bakchich depuis la semaine dernière, 5 livres contentaient un gardien qui avait fermé les yeux quand nous avions pris des photos, le gardien ici est furieux et demande de rajouter deux livres.

Comme je n’ai plus de monnaie, la fillette de tout à l’heure survient fort à propos, elle propose de changer mon billet de 10 livres, un euro et six livres. Cela arrange bien nos affaires et les siennes. Les touristes donnent des pièces d’un euro aux enfants qui sont contents parce que cela fait quatre fois plus que le billet d’une livre ensuite ils ne savent plus quoi faire de nos pièces.La banque ne leur échangera pas la petite monnaie. Le petit guide est vexé que je ne lui donne que 4 LE, il me rend les billets avec dégoût. Il reviendra bien vite les rechercher.

Soirée
Nous rentrons à pied par l’agriculture en prenant les colosses de Memnon pour repère. A la tombée de la nuit un vent fort soulève des nuages de poussière.

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Gournah : Deir El Bahari, temple d’Hatshepsout

Premier voyage en Egypte 2002

 

Montgolfière
7 heures, un curieux bruit me tire du lit : comme un souffle puissant juste au dessus de nos têtes.  Une énorme bulle verte – une montgolfière – survole la maison. La flamme s’élève dans un bruit de chalumeau.

le temple d’Hatshepsout à Deir El Bahari.

L’ édifice en terrasse est vraiment impressionnant.Dans un cirque  de falaises roses, les terrasses s’enchâssent, comme naturellement, dans la roche.
Pas un nuage, il fait très chaud. Nous grimpons les rampes très bien (trop ?) restaurées pour arriver aux colonnades. La troisième terrasse est interdite, on nous dit que Moubarak doit venir demain (ce n’est pas vrai, il est à Washington).

Une conférencière commente les fresques et les bas reliefs protégés par une barrière, dans l’ombre, qui racontent l’expédition d’Hatshepsout au pays de Pount. La végétation  est luxuriante, les animaux, africains : girafes, éléphants et babouins. Il y aussi des soldats, des marins. Les barques sont chargées de marchandises. La pesée des trésors sur une balance, ressemble à celle d’Osiris – la pesée des âmes – sauf qu’ici la plume de Maat et le cœur sont remplacés par trois bœufs d’un côté et de l’autre un monceau de trésors.

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Malheureusement on ne voit guère la reine. Son successeur Thoutmosis a fait marteler ses traits et il ne reste plus que le fantôme de sa silhouette dans les fresques représentant les divinités.

Dans une aile : le temple d’Hathor, la vache y est représentée sous diverses formes.

Il fait vraiment très chaud à onze heures sous un soleil sans nuages. Nous rejoignons la Vallée des Artisans par un sentier qui passe par un petit col. La promenade n’est pas bien longue, deux kilomètres environ. Quitter les sites contrôlés, et marcher au jugé dans la montagne thébaine,  a un petit goût d’aventure.

Gournah : l’école derrière le gîte de Mahmoud

Premier voyage en Egypte 2002

 


Dernier après midi

Sur notre terrasse, simplement le bonheur de se reposer devant le paysage, maintenant familier, les colosses de Memnon. Dans la salle à manger d’été sur les banquettes à l’ombre. Je commande un dernier kerkadé.

L’école
Des voix enfantines ânonnent en chœur. On dirait une école ! Juste derrière nous, derrière le mur de terre qui jouxte l’enclos des chèvres et le wc du restaurant.
Les enfants  sont assis par terre. Seul mobilier scolaire : deux tableaux noirs encastrés dans le torchis.

Des dizaines d’enfants sont arrivés là sans qu’on s’en rende compte. Les deux maîtres en galabieh claire, étonnamment silencieux, s’occupent des plus petits. Un groupe de fillettes se tient  face à un tableau  couvert d’écriture. L’une d’elle tient une badine et suit le texte, les autres lisent à haute voix. Une autre la remplacera A l’ écart, les garçons les plus grands assis en tailleurs par petits groupes, lisent le Coran, chacun a le sien.
Dans l’encadrement de la porte, les « parents d’élèves »attendent, accompagnés d’autres enfants et des femmes de la maison de Mahmoud. Tout le monde suce de la canne à sucre.  Une femme m’ en offre un tronçon,  et me l’épluche avec ses dents.

D  fait des photos et distribue des dragées de chewing-gum-gum. Si j’étais à la place du maître, je ne serais peut être pas ravie de notre intrusion. Les deux instituteurs ne manifestent aucun signe d’agacement. Étrange école, sans table, sans bancs, sans cahiers ni livre. Est-ce  l’école coranique ? En plus de l’école d’Etat,? Est-ce l’étude ? Personne ne nous renseigne. Dans les écoles les enfants sont en uniforme, pas ici.

Dernière soirée à Louxor

Premier voyage en Egypte 2002

 

 Nous hâtons les adieux. Il faut traverser le Nil avant la fermeture du pont à six heures.

Musée de la Momification

Le musée de la Momification est moderne, cher, bien présenté: de belles vitrines bien éclairées dans une pièce sombre. La visite n’est pas bien longue.

    Son et lumière à Karnak

Louxor by night
Nous prenons une calèche pour aller à Karnak.     Le parcours est commenté de façon grandiloquente, c’est la loi du genre. Si on ne fait pas trop attention au texte pompeux, c’est une occasion magnifique de revisiter le temple.
Ensuite nous allons poireauter de longues heures.Courts intermède : derniers achats de Halva et de gâteaux dans le quartier des souks très animés, c’est là que nous aurions dû aller plutôt que de rester sur la corniche déserte !
Salle d’embarquement, les boutiques hors taxe font diversion, on achète pour trois fois rien des fioles à parfum. Une boutique a la très bonne idée de passer des vidéos sur l’Egypte Antique : ultimes révisions.