Dublin : Trinity College – Book of Kells

CARNET IRLANDAIS   

Bus direct pour Dublin
Bus direct pour Dublin

Voyage sur l’impériale du 66b vers Dublin

Alensgrove est situé en face des installations de Hewlett Packard : le bus 66b relie le centre de Dublin toutes les heures. Le smartphone, décidément très efficace, m’indique en plus de la météo les heures de passage de l’autobus. Malheureusement sans Wifi cela ne marchera pas pour le retour.

7h55 le bus est ponctuel (forcément puisque c’est le terminus), le chauffeur très cordial. Le ticket 3€30 mais il faut faire l’appoint. Je m’installe sur l’impériale pour profiter du paysage. L’autobus traverse de jolis villages pimpants : Leixlip, jolie église avec un clocher carré et pubs fleuris, Lucan, puis il suit la Vallée de la Liffey .

8h40, je descends à Merrion Square : le jardin est fermé mais Merrion Square est construit de sévères maisons de briques géorgiennes avec les portes laquées que tout le monde connait. Par Clare St. et Nassau, je trouve Trinity College.

Book of Kells

Chi Rho
Chi Rho

Pressée d’arriver à l’exposition du Book of Kells avant la foule (on recommande de s’inscrire par Internet, mais c’est beaucoup plus cher). Cette exposition « Turning Darkness into Light » est construite autour des manuscrits précieux, le Book of Kells, Book of Dima, Book of Mullings, et Book of Armagh. De grands panneaux lumineux magnifient les enluminures, les expliquent. Des sacoches de cuir éthiopiennes trouvées au Monastère Souriani en Egypte en 1837 servaient à transporter des évangiles, ou psautiers portatifs. Les pierres oghamiques sont présentées avec les correspondances entre l’alphabet latin et les 20 lettres gravées par des séries d’encoches (consonnes) et points (voyelles). La salle suivante est dédiée aux techniques de calligraphie : dessins des lettrines ou des expressions récurrentes comme « dicebat ». On signalait une erreur de copie par des croix rouges. Dans des coupelles on peut voir les pigments utilisés alors. Pour le  noir, la galle de feuilles de chêne, le noir de fumée ou le charbon liés avec de la résine de gomme d’acacia. La couleur la plus rare, l’azurite venait d’Afghanistan.  On s’intéresse aussi au travail du scribe. Deux poèmes composés par un mine irlandais à Sankt Gallen en Suisse  au 9ème siècle, peu de temps après la copie des livres présentés ici.

pangur-ban-4I and Pangur Ban my cat,
‘Tis a like task we are at:
Hunting mice is his delight,
Hunting words I sit all night.

Better far than praise of men
‘Tis to sit with book and pen;
Pangur bears me no ill-will,
He too plies his simple skill.

‘Tis a merry task to see
At our tasks how glad are we,
When at home we sit and find
Entertainment to our mind.

Oftentimes a mouse will stray
In the hero Pangur’s way;
Oftentimes my keen thought set
Takes a meaning in its net.

‘Gainst the wall he sets his eye
Full and fierce and sharp and sly;
‘Gainst the wall of knowledge I
All my little wisdom try.

When a mouse darts from its den,
O how glad is Pangur then!
O what gladness do I prove
When I solve the doubts I love!

So in peace our task we ply,
Pangur Ban, my cat, and I;
In our arts we find our bliss,
I have mine and he has his.

Practice every day has made
Pangur perfect in his trade;
I get wisdom day and night
Turning darkness into light.

I and Pangur Ban my cat, 


‘Tis a like task we are at:
Hunting mice is his delight,
Hunting words I sit all night.

Better far than praise of men
‘Tis to sit with book and pen;
Pangur bears me no ill-will,
He too plies his simple skill.

‘Tis a merry task to see
At our tasks how glad are we,
When at home we sit and find
Entertainment to our mind.

Oftentimes a mouse will stray
In the hero Pangur’s way;
Oftentimes my keen thought set
Takes a meaning in its net.

‘Gainst the wall he sets his eye
Full and fierce and sharp and sly;
‘Gainst the wall of knowledge I
All my little wisdom try.

When a mouse darts from its den,
O how glad is Pangur then!
O what gladness do I prove
When I solve the doubts I love!

So in peace our task we ply,
Pangur Ban, my cat, and I;
In our arts we find our bliss,
I have mine and he has his.

Practice every day has made
Pangur perfect in his trade;
I get wisdom day and night
Turning darkness into light.

 

The scribe

A hedge of trees surrounds me

A blackbird sings sweetly

Above my well-ruled book

The birds sing far and wide

 

En green cloak of leafy branches

The cuckoo sings her lovely chant

Protect me, Lord, on Judgment Day

Happily I write beneath the trees

Kells saint Jean

Au milieu de la salle, deux pages agrandies : le Portrait de Saint Jean, et page Chi Ro, présentées dans le détail. Cette dernière fourmille de détails animaliers amusants : deux souris se partage nt une hostie sous la surveillance de deux chat, un rat tient un poisson (symbole christique) dans sa guele, des serpents enlacés…

Après cette introduction, j’entre dans la salle obscure où le Book of Kells est ouvert dans une vitrine. Les motifs sont petits, les textes difficiles à déchiffrer.

La vieille Librairie

la vieille Librairie
la vieille Librairie

J’arrive dans la vieille librairie The Long Room. Jusqu’en 1801, d’après le Copyright Act, tout livre publié dans les deux îles devait avoir un exemplaire déposé ici. Les livres sont rangés sur deux étages selon un curieux classement : les gros et lourds dans les étagères du bas, les petits en haut. Je reconnais Platon, Démosthène, Cicéron mais aussi Swift, Locke, Bacon Milton et Newton parmi les bustes de marbre alignés.

Trinity College

La première cour, assez moderne, communique avec une grande cour pavée bordée de trois bâtiments de pierre grise symétriques, précédés chacun d’une colonnade corinthienne soutenant un fronton triangulaire. Au milieu de la cour, un clocheton évidé comme une arche de triomphe. Qui est donc ce Lecky assis sur un trône ? Un historien, me répond wikipedia.

DSCN7605 - Copie

Derrière le clocheton la cour est plantée de pelouses portant des arbres magnifiques, les plus grands et les plus beaux érables d’Europe selon l’étudiant qui guide un groupe de touristes. Avant que la pelouse ne soit installée, il y avait un cimetière monastique qui a enrichi en nutriment la terre. La proximité de la Liffey fournit l’humidité nécessaire. Les bâtiments, en abritant les arbres, leur donnent un microclimat favorable contribuant à leur croissance. Ces derniers pompent l’humidité qui serait néfaste à la conservation des livres précieux. L’architecte qui a conçu la bibliothèque a eu l’idée de l’installer à l’étage. Les rez de chaussée ayant a fonction de l’isoler de l’humidité.

Les bâtiments de briques rouges, 16ème siècle, sont restés en l’état. Les étudiants qui l’occupent n’ont pas l’eau courante. L’étudiant qui sert de guide, est en short mais il pote une « mini-toge », un pan court lui descend dans le dos tandis que deux bandes de satin noir flottent sur la poitrine.

 

Le Burren et la routeà travers le Connemara

CARNET IRLANDAIS

Kilfenora Croix Doorty
Kilfenora Croix Doorty

 

Réveil dans le brouillard, les Blue Horizons sont bouchés. Le petit déjeuner irlandais est servi sur des ardoises (black pudding, 2 saucisses, 2 tranches de bacon, 1 œuf et une ½ tomate. Le lait dans une bouteille d’une pinte, comme celle du laitier ; service raffiné.

Hier au soleil, nous avions pensé à photographier la petite route et ses herbes folles et ses fleurs. Sous la pluie, les fleurs trempées ont moins d’allure.

Kilfenora

la plus petite cathédrale
la plus petite cathédrale

Kilfenorra, la cité aux 7 croix, possède la « plus petite cathédrale de la chrétienté ». Nous nous perdons ans la campagne. Le facteur qui passait par là, nous remet dans le bon chemin « faites demi-tour et suivez moi ! – je suis désolé pour ce qui s’est passé à Nice ! ». Il nous montre d’abord la Haute Croix (high cross) à l’extérieur du village puis la cathédrale au milieu du cimetière. Le cimetière est encore en fonction, certaines croix n’ont pas un siècle, on remarque des Mac Mahon, Mac Namara. Les croix anciennes sont à l’abri dans la petite cathédrale (1152).Cathédrale St Fachtaan ? L’évêque est encore là ! La plus belle, la Doorty Cross (17ème siècle) est décorée sur les deux faces. Sur l’une l’évêque est représenté avec des oiseaux sur les épaules (peut être des anges), en dessous deux personnages nommés Croiziers – des Croisés ? – et en dessous, un monstre. Sur l’autre face, le Christ surmonte un cavalier et sa monture.

Doorty Cross détail des Croisés
Doorty Cross détail des Croisés

Les autres croix sont plus simples, ornées de motifs d’entrelacs rappelant de la dentelle ou des nœuds marins.

Leanneh le château hanté de Marie la Rouge
Leanneh le château hanté de Marie la Rouge

A la croisée des routes R476/470 se dresse le Château de Leaneh : coquille vide. Sa façade de  quatre étages est percée de belles fenêtres. Son allure fantomatique cadre bien avec la légende de Marie la Rouge, mariée 25 fois, dont le fantôme hanterait le château.

Imprévue, la ruine de Carran Church dans un pré à vaches. Comme les autres touristes, je rampe sous la clôture électrique et marche entre bouses et flaques pour visiter les ruines (il reste le mur du chœur. La croix et les tombes qui se trouvent à l’intérieur de la petite église ne peuvent pas rivaliser avec Kilfenora. Carran church a été construite en 1200, son nom dériverait de cairn (tas de pierres). Pour retourner aux voitures tout le monde trouve le passage dans la murette – passage à l’irlandaise avec des marches de chaque côté d’une dalle verticale que le bétail ne franchit pas.

Non loin – il suffit de suivre la caravane des touristes nombreux dans le Burren – le Fort de Caherconnell très aménagé pour les touristes : grand parking, boutique, salon de thé, billetterie, ppour un supplément on peut assister ç une démonstration de chiens de troupeaux qui poursuivent  les moutons au sonde sifflets. On offre aussi un livret explicatif très complet et on peut visionner une vidéo de 6 minutes (images de synthèse très laides) .

Des étudiants en archéologie tamisent de la terre très sombre (peut être de la tourbe). Leur cuvette se trouve sur un support, ils ont un tamis et une douchette. Ils sont étudiant à l’Université de Galway, souvent des américains qui gagne nt ainsi des crédits validant leur études.

Fort de coherconnel
Fort de Caherconnell

Comme les forts que j’ai déjà vus Staigue sur le Ring of Kerry, Donbeg à Dingle,  c’est un anneau de pierres sèches. Le vocable « fort » m’avais induit en erreur. J’imaginais quelque chose de militaire. Il n’en est rien. Pas de garnison mais une exploitation agricole à l’abri de la muraille circulaire. J’imaginais aussi que ces constructions étaient préhistoriques. Si le site était occupé depuis l’Age de Bronze, le fort circulaire a été construit au 10ème 11ème siècle et il fut occupé jusqu’au 17ème.   Au 15ème on reconstruisit une nouvelle entrée. A la Préhistoire, les hommes étaient installés dans  une doline à proximité. Le site de Caherconnell est étudié en détail, il est l’objet de campagnes archéologiques. Des charbons et des ossements ont permis les datations au Carbone14. Ces fouilles systématiques ont livré de nombreux objets, des aiguilles et des peignes en os, une perle d’ambre. Le plus joli est une fibule à tête de chien. Ces objets ne sont pas visibles, Suzan, l’archéologue montre les photos, elle n’est pas peu fière de dire « celui-là je l’ai trouvé ! » . On a également retrouvé des tombes datées 6ème/7ème siècle, à l’extérieur du fort, c’ étaient des tombes chrétiennes (à cause de l’absence de vaisselle et d’objets qu’on trouve dans les tombes païennes). Les tombes chrétiennes se trouvent en général autour d’une église. Elles témoigneraient donc d’une période de transition du paganisme au christianisme postérieure de peu à l’arrivée de Saint Patrick en 453 en Irlande.

Poulnabrone

Dolmen de Poulnabrone
Dolmen de Poulnabrone

Le dolmen de Poulnabrone est un petit dolmen très élégant, très différent des dolmens de granite que nous avons vus en Bretagne ou au Portugal. Le calcaire local se débite en dalles plates, il paraît beaucoup plus fin que les lourdes tables de granite. Une tombe néolithique a aussi été retrouvée (4000 -3000 av.J.C.). A l’époque préhistorique, le paysage était différent : des forêts de pins, d’aulnes et de noisetiers le recouvraient. Il y avait peu d’espaces ouverts.

Burren : lapiaz
Burren : lapiaz

Sur le parcours touristique, de nombreux panneaux sont consacrés au karst. Le Calcaire carbonifère (320Ma) a d’abord été érodé par le passage des glaciations. La flore associe le thym, la sauge, les cistes, le Géranium herbe à Robert ainsi que la gentiane. Ce paysage de causse m’est familier. Les lapiaz du Dévoluy ressemblent au Burren, ce qui ôte pour moi, l’effet de surprise. Toutefois, le point de vue de Ballyallagan est tout à fait extraordinaire la blancheur du grand plateau raviné contraste avec le bleu de l’océan (nous avons de la chance, le temps s’est éclairci).

Déjeuner sur le port de Ballyvaughan . Nous avons raté l’Abbaye de Corcomroe – introuvable.

Nous programmons le GPS pour Clifden. Le temps est redevenu maussade. Le paysage devient quelconque et même franchement laid aux abords de Galway que nous évitons sur une rocade embouteillée. Nous traversons les beaux paysages du Connemara ave une idée fixe : arriver ! La journée a été longue, passionnante dans le Burren. Nous sommes fatiguées et impatientes de découvrir notre nouveau gite.

Une adresse sur Main road , un digicode pour ouvrir la porte d’entrée sur la rue. Un cadenas avec une combinaison chiffrée pour ouvrir la petite boite qui contient la clé de l’appartement. Des instructions plastifiées. C’est trop impersonnel !

L’appartement est vaste, clair, très bien équipé décoré sobrement. Il va falloir apprivoiser la ville et prendre de nouvelles habitudes.

 

 

Dublin – Musée d’Archéologie

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National Museum

DSCN7635 - Copie

On entre par une belle grille en fer forgé dans une cour où se trouvent deux belles rotondes entourées de colonnades. L’une d’elle est la National Library l’autre le Musée d’Archéologie. Après avoir traversé le hall d’entrée en rotonde, j’arrive dans une galerie à structure métallique soutenue par des colonnes de fonte où des angelots font la ronde embrassant la colonne cannelée qui se termine par un double chapiteau corinthien plus une tête de lion. Les verrières sont protégées par des volets de bois on se trouve dans la pénombre, chaque présentation étant éclairée séparément. Les portes sont encadrées de décors compliqués, colonnes, médaillons en demi-cercle de majolique rappelant ceux de Della Robbia. Dans les pièces annexes il y a même des cheminées un peu incongrues. L’espace est divisé en cellules séparée par des paravents ce qui donne une impression de fouillis.

nasse à poissons préhistorique
nasse à poissons préhistorique

A côté des traditionnels silex, haches, outils de pierre qui ne me passionnent pas, je trouve une nasse à poissons (5300 -4730 av JC) et une pirogue de 15 m de long presque intacte découverte en 1902 dans les tourbières proches de Galway (2500 av JC). Une tombe néolithique a été remontée, les dalles sont décorées.

Bijoux en or de l'âge de Bronze
Bijoux en or de l’âge de Bronze

Au centre de la Galerie, se trouve le Trésor : bijoux en or datant de l’Âge de Bronze (autour de 800-700 av. JC) : bracelets, colliers, boucles d’oreilles. Certains anneaux ont servi de monnaie d’échange »ring money ». Le trésor a été rassemblé depuis longtemps. Dès 1670, une tombe fut mise à jour. Les objets ont été retrouvés en coupant de la tourbe ou en labourant. L’or provient du sous sol irlandais, on a même assisté à une Ruée vers l’or à la fin du 18ème siècle. En 1795, une pépite de 795 g a été trouvée. Selon le Guide Vert, les orpailleurs laisser tremper une peau de mouton dans la rivière aurifère pour qu’elle piège les fines particules. On la séchait, la brûlait et récupérait les cendres. Si la quantité d’or est impressionnante, les motifs des bijoux sont très simples.

Une salle est consacrée au site de Tara où de nombreuses structures circulaires ont été étudiées dès le 19ème siècle.

la main de la momie
la main de la momie

Les momies trouvées dans les tourbières sont très impressionnantes. Trois d’entre elles, mise à jour récemment ont été étudiées avec les techniques les plus modernes de l’imagerie médicale, la palynologie. On a pu reconstituer le régime alimentaire d’après le contenu stomacal, les circonstances du décès. On a même démontré le statut social élevé d’un homme par la présence de gel tenant sa coiffure fait de résine ne pouvant venir que de France ou d’Espagne.

Les coutumes irlandaises anciennes

Les rapports entre la souveraineté et la fertilité sont expliqués .A l’inauguration du règne,  un mariage symbolique entre le Roi et la déesse-mère territoriale avait lieu avec un étrange accouplement entre une statuette présentant un trou le roi. Les sacrifices rituels avec dépôts dans les tourbières de vêtements, d’armes, des offrandes de beurre montrent le lien avec le concept de fertilité. Les rituels incluaient la proclamation, l’acclamation, le bain rituel, le rituel de boisson et les chansons de généalogie…Ces coutumes également pratiquées en Angleterre et dans le nord de l’Europe.  Des survivances de ces rituels perdurèrent jusqu’au 16ème siècle.

A l’étage dans la galerie se trouvent aussi des sections dédiées à l’Egypte, Chypre que j’ai parcourue rapidement.

1014 La bataille de Clondarf

Le vendredi saint 23 avril 1014, sur les rivages proche de Dublin, une flotte de bateaux vikings s’opposa à une coalition menée par Brian Boru. Cette bataille racontée dans de nombreux récits et dans des sagas scandinaves n’a cependant pas laissé de preuves archéologiques. Aucun de ces récits n’a été rédigé par des témoins oculaires.

Brian Boru (976-1014) trop vieux pour combattre, il fut tué pendant la bataille. Parmi les rois irlandais on cite également Mael Sechail roi de Tara, Sitric, roi de Dublin marié à la fille de Brian Boru était allé chercher l’aide de Sigurd d’Orkney probablement encouragé par le roi du Danemark .

Depuis deux siècles les Vikings étaient implantés en Irlande. Je découvre ici cette histoire qui m’est bien étrangère.

J’entre dans la National Library  et visite – trop distraitement – une exposition consacrée à Yeats, très bien illustrée, on découvre l’univers du poète, pas seulement ses écrits. Malheureusement je suis incapable de me concentrer, deux grosses visites dans la journée ont épuisé mes capacités de concentration. Il y a aussi une autre exposition sur le centenaire de la Révolution de 1916. Il faudrrait que je revienne !

les portes de Merrion square
les portes de Merrion square

Je trouve mon autobus 66b à Merrion Square, je n’ai même pas eu le temps d’entrer dans le jardin faire une photo de la statue d’Oscar Wilde !

oscar wilde sur le rocher