Une arche de briques laisse le passage dans la Cour Saint Jean bordée des anciennes fortifications, très rénovées et fleuries de géraniums, trop neuves pour être émouvantes. Certaines rénovations exigent plus de patine ! Une autre arche dans un mur de brique permet de passer dans la ruelle qui borde l’église luthérienne Saint Jean en briques avec un haut pignon à redan et un clocher néogothique (restauration 19ème siècle). Les marchandes de souvenirs ont installé leur marchandise sur la placette comprise entre l’église Saint Jean et l’église Saint Pierre : bijoux d’ambre, chaussettes tricotées-main, gadgets en bois…

Une curieuse statue de bronze m’intrigue : un âne, un chien, un chat et un coq sont empilés les uns sur les autres. Cette statue a été offerte par la ville de Brême d’où était originaire l’évêque Albert l’un des premiers évêques de la ville. Une rengaine revient de mon enfance « les animaux de Brême, de Brême.. », je ne me souviens que de ces mots, j’ai oublié le conte des Musiciens de Brême évoqué par la statue.
Nous voulions commencer la visite de Riga en découvrant le panorama du clocher de l’église saint Pierre accessible par un ascenseur. Il faudra attendre 10heures pour que l’église ouvre. Nous avons le temps d’admirer les statues de pierre du portail baroque du 18ème siècle juxtaposé sur la façade austère de briques rouges. La découverte de Riga est passionnante. Deux ponts enjambent la Daugava, un peu plus loin le port. Les petites maisons colorées se serrent les unes contre les autres sans ordre apparent. Au loin les hangars à zeppelins abritent le marché Central.
La nef de l’église Saint Pierre est très haute, très claire avec de larges ouvertures vitrées mais elle est dépouillée, seuls éléments décoratifs : un portrait de Luther, des écussons et un monument funéraire : le sépulcre des Gardes Bleus.